17 November 2025 10:41

Ben Sulayem seul en piste

Alors que la prochaine élection à
la présidence de la FIA fait l’objet d’une bataille juridique,
l’instance a validé la seule candidature proposée par Mohammed Ben
Sulayem.

Il n’y aura sans doute pas de suspense à Tachkent le 12 décembre
prochain. Alors que la Fédération Internationale de l’Automobile
(FIA) organisera son gala de fin d’année dans la capitale de
l’Ouzbekistan, son Congrès aura pour charge d’élire un nouveau
président.

Successeur de Jean Todt en 2021, Mohammed Ben Sulayem est
désormais parti pour un deuxième mandat de quatre ans à la tête de
l’institution. En effet, par l’intermédiaire d’un communiqué, la
FIA a dévoilé les listes éligibles en vue de l’élection et… seule
celle emmenée par le dirigeant émirien y figure. Une annonce qui
intervient alors que la procédure intentée par la pilote suisse
Laura Villars devant la justice française afin que sa candidature
soit retenue n’est pas encore achevée. Le verdict n’est pas attendu
avant le 3 décembre prochain.

Les opposants bloqués par le
système

Alors que Carlos Sainz a un temps évoqué l’idée de lancer sa
propre candidature avant de renoncer face au manque de soutien à sa
cause, Tim Mayer a également vu ses espoirs de contester la
réélection de Mohammed Ben Sulayem se heurter à un mur. « Je ne
suis plus candidat, avait annoncé l’Américain en octobre dernier
lors d’une conférence de presse organisée à Austin. Non pas parce
que je ne veux pas, mais parce que je ne peux pas. »
En effet,
le système mis en place pour l’élection du président de la FIA
impose de constituer une liste dans laquelle figure le nom de
plusieurs personnalités appelées à occuper certaines fonctions clés
telles la présidence du Sénat de la FIA ou les postes de
vice-président régionaux.

Ben Sulayem dans un
fauteuil

Il s’y ajoute l’impossibilité pour une personne de figurer sur
plusieurs listes concurrentes. C’est à ce sujet que le bât blesse
pour tout potentiel opposant au président en place. En ce qui
concerne le poste de vice-président pour l’Amérique du Sud, une
seule personnalité est jugée qualifiée en la personne de Fabiana
Ecclestone. Or, l’épouse de l’ancien grand argentier de la Formule
1 Bernie Ecclestone est un soutien inconditionnel de Mohammed Ben
Sulayem et a intégré sa liste récemment officialisée par
l’instance. En conséquence et quel que soit le verdict concernant
la plainte déposée par Laura Villars, l’actuel président de la FIA
sera le seul candidat à sa succession sans la moindre opposition
quand bien même le premier mandat du dirigeant émirien aura été
marqué par nombre de polémiques.

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