Paul Seixas, Tadej Pogacar accuse

Tadej Pogacar surveille de près
la montée en puissance du jeune prodige français Paul
Seixas.
Patron incontesté du peloton mondial, sorti d’une année 2025
qu’il décrit lui-même comme sa « meilleure saison
certainement jusqu’à présent », Tadej Pogacar ne se
repose pas sur ses lauriers pour autant. De son piédestal,
l’intéressé toise et juge ses concurrents. Ceux d’aujourd’hui mais
aussi ceux de demain. A l’image d’un certain Paul Seixas.
Apparu aux côtés du Slovène sur le podium de la course en ligne
des Championnats d’Europe, le 5 octobre dernier, le jeune Rhodanien
de 19 ans incarne l’une des valeurs montantes les plus prometteuses
du circuit. « C’est déjà un coureur extraordinaire et
un grand talent pour l’avenir », admet Tadej Pogacar dans
un entretien bilan relayé par RMC.
Paul Seixas peut-il ainsi devenir l’un des adversaires les plus
farouches du quadruple vainqueur de la Grande
Boucle ? « Je pense que oui,
souffle Tadej Pogacar. Je pense qu’il est possible qu’il soit
déjà dans le peloton de tête l’année prochaine ou dans deux ans. Je
pense que l’avenir est tout proche pour lui, mais il n’a pas besoin
de se précipiter. Il a donc le temps. »
« Ne lui mettez pas trop de pression… »
A ce sujet, le numéro un mondial a un message pour la presse
française, qu’il accuse ouvertement de précipitation sur le cas de
Paul Seixas, lequel pourrait tout à fait se brûler les ailes sous
la contrainte et à force d’attentes majeures. « Si vous ne
lui mettez pas trop de pression, comme le font les médias français,
je pense qu’il accomplira de grandes choses », prévient
Tadej Pogacar.
Un épouvantail qui se projette volontiers sur le prochain Tour
de France, « certainement l’une des compétitions les plus
exigeantes physiquement qui soient » à ses yeux.
« C’est un très bon parcours (l’édition 2026, ndlr).
Le départ à Barcelone est sympa, mais que peut-on créer
d’autres en trois semaines ? Il faut des étapes de sprint, des
étapes vallonnées et des étapes de montagne, donc chaque année, le
parcours est plus ou moins le même… » C’est dire s’il
n’est pas franchement inquiet quant à ses chances de victoire.


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