Yannick Noah, hommage et émotion

Yannick Noah était à La Défense Arena, dimanche, pour la finale
du Rolex Paris Masters. Le Français a eu l’insigne honneur de
remettre à Jannick Sinner l’Arbre de Fanti, le trophée remis chaque
année au vainqueur du tournoi parisien. L’ancien vainqueur de
Roland-Garros ne pouvait refuser l’invitation de Cédric Pioline, le
directeur du Rolex Paris Masters.

Les deux hommes ont noué une relation particulière au fil des
années. A la fin de sa carrière, Cédric Pioline a d’ailleurs été
durant plus de trois saisons  l’adjoint de Yannick Noah lors
de son troisième passage à la tête de l’équipe de France de Coupe
Davis, avec à la clé, en 2017, le dernier sacre des Bleus dans
l’épreuve.

Récemment invité au micro d’Ophélie Meunier, Cédric Pioline a
dit tout le bien qu’il pensait de celui qui est devenu son
« ami ».  « C’est un guide et on est devenus au
fur et à mesure du temps amis, proches », a-t-il ainsi
expliqué pour commencer avant de revenir sur le sacre de Yannick
Noah à Roland-Garros en 1983, le dernier d’un joueur français en
Grand Chelem.

« C’était absolument dingue »

« Il a dix ans de plus que de moi mais je le regardais
comme un gamin, a-t-il poursuivi. J’avais 14 ans quand il
a remporté Roland-Garros et moi, j’étais dans un club qui est dans
le bois de Boulogne. C’était tellement dingue qu’on entendait les
clameurs alors qu’on devait être à deux kilomètres du Stade de
Roland-Garros. J’imagine que le vent portait un peu, mais on
entendait les clameurs qui arrivaient jusqu’au club. C’était
absolument dingue. »

« Puis c’est 1991 aussi, la victoire contre les
Etats-Unis à Lyon où sur le court, après, il y a eu Saga Africa, La
chenille, s’est-il également souvenu, ajoutant :
« Vous avez des kleenex car vous allez me faire pleurer
avec ces souvenirs, de bons souvenirs. »