Djokovic réussit ses débuts “à domicile” en Grèce !

« Kalispera Ellada ! » (« bonsoir la Grèce
! »). En deux mots, Novak Djokovic s’est mis le public grec
dans la poche. Depuis quelques mois, le Serbe de 38 ans a élu
domicile en Grèce, et il disputait ce mardi son tout premier match
dans son nouveau pays, à l’occasion de l’ATP 250 d’Athènes, qui a
déménagé cette année alors qu’il se déroulait auparavant à
Belgrade, et qui est organisé par son frère.

Le n°5 mondial, qualifié pour le Masters de Turin qui débutera
ce dimanche, tentera de retrouver des sensations à l’occasion de ce
tournoi grec, lui qui n’avait plus joué en compétition depuis sa
défaite en demi-finale à Shanghai contre Valentin Vacherot le 11
octobre. Et le tirage au sort ne lui avait pas été favorable, en
lui offrant pour son entrée en lice Alejandro Tabilo, l’un des
trois joueurs de l’histoire (avec Marat Safin et Jiri Vesely) à
n’avoir pas perdu contre le Serbe en l’ayant affronté au moins deux
fois.

Djokovic impeccable au
service

Mais Novak Djokovic n’est pas tombé dans le piège, et après
avoir perdu deux fois sur terre battu contre le Chilien (89e
mondial), il l’a battu sur le score de 7-6, 6-1 en 1h40 dans la
salle d’Athènes, où le public n’avait d’yeux que pour lui. Le Serbe
a livré un match solide pour son retour à la compétition, servant
notamment 13 aces et sauvant la seule balle de break que s’est
procuré son adversaire. Dans le premier set, les deux joueurs ont
aisément remporté leur mise en jeu (sauf dans le tout premier jeu,
où Tabilo a dû sauver deux balles de break) et se sont départagés
au jeu décisif, que Djokovic a remporté 7-3 après avoir mené de
bout en bout.

Djokovic ravi de l’accueil des
Grecs

Dans la deuxième manche, le Serbe a sauvé une balle de break
dans le premier jeu, puis il a ensuite déroulé son tennis. Tabilo
avait visiblement tout donné dans la première manche, et a perdu
son service à 2-1 sur un jeu blanc, puis à 4-1. Novak Djokovic, qui
a parfois dû reprendre son souffle, a bouclé cette rencontre sur sa
deuxième balle de match. Le voici en huitièmes de finale et assuré
de redevenir n°4 mondial avant le Masters.

« Je travaille encore mon grec. Je me sens comme à la maison
de jouer à Athènes. J’ai toujours aimé la Grèce, et j’étais excité
quand je suis arrivé ici avec ma famille il y a quelques mois.
Beaucoup de Serbes aiment la Grèce, nous avons beaucoup de choses
en commun, historiquement et culturellement. Les gens sont vraiment
très aimables », a-t-il réagi après la rencontre. Prochain
adversaire : l’Américain Spizzirri ou le Portugais Borges.