Je regarde ça avec des yeux d’enfant

Vainqueur à la surprise générale du Masters 1000 de Shanghai il
y a un peu plus de deux semaines, Valentin Vacherot continue de
surfer sur son titre. Pour son entrée en lice au Rolex Paris
Masters, le Monégasque a balayé Jiri Lehecka (6-1, 6-3). « Je
prends tellement de plaisir, je regarde ça avec des yeux d’enfant,
parce qu’il y a trois semaines, je n’aurais pas pensé une seconde
que ça m’arriverait. C’est cool. J’étais assez surpris lundi de me
voir programmé sur le central. J’en ai pris plein les yeux rien
qu’au moment d’entrer sur le court », a commenté le désormais 40eme
mondial au moment d’évoquer son ressenti du moment.

« Je suis sur la lignée de Shanghai »

Malgré son récent changement de statut, Vacherot continue
d’aborder les événements avec confiance et fraicheur : « Je ne peux
pas me dire que je suis favori, parce qu’il y a dix jours, au
classement, j’étais 204^e. Face à Lehecka, je suis 40e,
il est 18e, c’est lui le favori. Je pense que c’est pour cela que
je joue bien, j’en prends plein les yeux, je prends tellement de
plaisir. Rien qu’à m’entraîner, d’être ici sur le site, c’est fou.
Quand j’arrive sur le match, tout ce que je veux, c’est prendre du
plaisir, jouer du beau tennis. Même la semaine dernière, je ne
prends pas ça comme une défaite. Mon match contre Fritz à Bâle, je
suis passé à deux points du match, je suis sur la lignée de tout ce
que j’ai fait à Shanghai. J’espère que cela va continuer le plus
longtemps possible l’année prochaine. »

Sur les retrouvailles avec Rinderknech : « Chacun sa bulle
»

Hasard du tirage au sort, Vacherot a désormais rendez-vous une
nouvelle fois avec son cousin Arthur Rinderknech pour une place en
huitièmes de finale. La manière d’aborder ces retrouvailles sera
différente de la finale de Shanghai selon Vacherot : « Cela va être
chacun dans sa bulle, chacun avec son équipe. Je sais qu’il a un
double à jouer aussi. Il va être concentré là-dessus. Oui, on est
cousins, mais on ne fait pas partie de la même équipe. On ne va pas
aller dîner ensemble, même si à Shanghai c’était un petit peu
différent, on avait pris le petit-déjeuner ensemble, on s’est
échauffés ensemble parce qu’on était loin de tout. A Shanghai, on
était un peu plus dans une même équipe pendant les deux semaines
ensemble. Il venait voir mes matchs, j’allais voir ses matchs. On
n’avait pas grand-monde sur qui s’appuyer. Là, c’est différent,
toutes nos familles sont là, tout le monde est là. On va être de
notre côté et on espère juste faire un super match demain pour le
public. »