Habib Beye a totalement dérapé, les lourdes accusations
Sur un siège éjectable du côté de
Rennes, Habib Beye a « perdu les pédales », selon
Bertrand Latour.
Tension maximale à Rennes. Dans une position inconfortable avant
de recevoir Nice dimanche dernier,
Habib Beye n’a pas arrangé son cas avec le revers de son équipe
(1-2). Il faut dire que le Stade Rennais pointe à la
10e place de Ligue 1 et reste sur cinq matches sans
victoire (1 défaite et 4 nuls), sa plus longue série de disette
depuis deux ans.
Tout proche de la sortie, Habib Beye s’est vu accordé un dernier
sursis. L’ancien consultant de Canal+ a rencontré sa direction ce
lundi, selon L’Equipe. Cette dernière l’a finalement
maintenu en poste pour le prochain match des Rouge et Noir Ã
Toulouse, mardi soir (21h05). Mais l’ancien Marseillais est
prévenu, il est dans l’obligation de décrocher un résultat positif
sous peine d’être remercié dans la foulée.
Sur la sellette, Habib Beye est déjà sous pression depuis
plusieurs semaines. On se souvient notamment qu’au sortir du match
nul sans relief face à Lens (0-0), pourtant réduit à dix dès la
première minute de jeu, l’entraineur breton avait invité ses
joueurs à ne pas parler à la presse. « Une grosse
erreur », estime Bertrand Latour, qui témoigne du manque
d’expérience de celui qui dirige son tout premier club de L1.
Latour sur Beye: « Ce sont des erreurs d’entraineurs qui
perdent les pédales »
« La volonté d’Habib Beye d’empêcher ses joueurs de
parler à la presse ? C’est une grosse erreur. Cela témoigne de
son inexpérience. Ça peut paraître d’autant plus surprenant venant
de quelqu’un qui s’est construit médiatiquement. Ce sont des
erreurs d’entraineurs qui perdent les pédales. Quand vous êtes
amené à faire ça… J’ai rarement vu des entraineurs opérer de cette
manière-là  », a fustigé le journaliste de 33 ans sur
Canal+.
Et de poursuivre: « Rennes n’a pas un effectif pour
être là où ils sont (10e de Ligue 1). Je trouve que
Rennes sous-performe. Quand je vois le onze rennais, pour moi, ils
sont plutôt premier tiers de Ligue 1. Là on n’y est pas. »
Habib Beye sait que sans une réaction de ses hommes à Toulouse, son
séjour fin en Bretagne pourrait déjà prendre. Pour rappel, il avait
été nommé sur le banc du SRFC à la place de Jorge Sampaoli le 30
janvier dernier.
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