La mise au point de Raymond Domenech

Moqué par la presse italienne au
sujet de la finale de la Coupe du monde 2006 perdue par la France,
Raymond Domenech a répliqué.
L’été prochain, la défaite de l’équipe de
France face à l’Italie en finale du Mondial 2006 fêtera ses
vingt ans. Alors sélectionneur des Bleus, Raymond Domenech n’a
évidemment jamais complètement digéré cet échec. De l’autre côté
des Alpes, la presse s’amuse encore de cette cicatrice gardée par
l’ancien coach. Raymond Domenech lui a répondu.
Mais il faut remonter un peu le temps pour comprendre d’abord
pourquoi Luigi Garlando, journaliste à La Gazzetta dello
Sport, est venu titiller l’ancien compagnon d’Estelle Denis.
Samedi dernier, Raymond Domenech avait lancé les hostilités dans le
même quotidien sportif. « Nous étions favoris et les
Italiens n’ont joué que dans les dix minutes après le but de
Zidane, par orgueil. » Et Domenech de donner un dernier
coup de griffe. « J’ai vu jouer la Nazionale faec Ã
Israël. Vous jouez mal. »
Des attaques qui ne sont donc pas passées et qui ont agité la
plume de Luigi Garlando. « Aidez Raymond. Il n’y a rien Ã
faire. A peine voit-il des spaghettis ou quelque chose qui fait
penser à l’Italie, il perd ses nerfs (…). Le problème, c’est qu’on
se rapproche des vingt ans de Berlin 2006. Ça va lui rappeler
Materazzi et Grosso, il reverra mille fois Cannavaro soulever la
coupe. Il risque vraiment la clinique de Dreyfus. Entourez-le,
aidez-le. »
Raymond Domenech « adore les femmes italienens »
Chroniqueur pour la chaîne L’Équipe, Raymond Domenech a usé de
son droit de réponse vendredi soir. « Je vais les
rassurer. J’ai une nouvelle compagne qui est italienne, en plus.
Donc je peux les rassurer, je suis très proche de l’Italie. J’adore
les spaghettis, j’adore les villes italiennes, j’adore les femmes
italiennes. Mais c’est drôle leur truc. Ils s’enflamment toujours
pour rien. »
Jugeant qu’il n’avait « rien dit de
particulier » dans son interview du 18 octobre dernier Ã
la Gazzetta, l’ancien sélectionneur a conclu en évoquant
cette fameuse finale en forme d’arête dans sa gorge. Après un
soupir, il a ainsi déclaré : « C’est comme tous les
événements de la vie des gens. On s’en souvient. Si on ne m’en
parlait pas, il y a longtemps que je l’aurais
oublié. »


Comments 0