Julia Simon sanctionnée et suspendue pour les JO ? Ça se précise

Le couperet est tombé
pour Julia Simon. Accusée de vol et
d’escroquerie pour avoir effectué des achats avec une carte
bancaire appartenant à sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet, la
biathlète française, qui a reconnu les faits, a été condamnée à de
la prison avec sursis (trois mois) ainsi qu’à une amende (15 000
euros).

Ce pourrait être le fin mot de l’histoire. Mais Julia Simon
s’expose désormais à une sanction sportive de la part de la
Fédération Française de Ski (FFS), qui attendait le résultat de la
plainte déposée par Justine Braisaz-Bouchet pour régler cette
embarrassante affaire interne.

Le cas Julia Simon sera donc étudié prochainement pas la
Fédération, dont le règlement disciplinaire prévoit
« un barème d’une quinzaine de sanctions applicables,
allant de l’avertissement, à la radiation, en passant par la
suspension. » A moins de quatre mois des Jeux Olympiques
de Milan-Cortina, la biathlète tricolore risque gros. Quoi qu’il
arrive, sa préparation pour l’évènement risque d’être
perturbée.

Dans cette affaire, la FFS s’était portée civile et n’avait
réclamé qu’un euro symbolique de dommages et intérêts. En plus de
Braisaz-Bouchet, une kiné des Bleues fait partie des victimes.
Cette histoire avait clairement secoué le groupe tricolore, et
n’est pas simple à gérer pour la Fédération. Même si on comprend
que Fabien Saguez ne veut pas enfoncer Julia Simon. « On
va s’attacher à faire en sorte que tous les athlètes, et je dis
bien tous les athlètes, soient bien encadrés par les équipes. On
continue à essayer de les accompagner au mieux pour qu’ils
réalisent leur rêve », confie-t-il, en évoquant les Jeux
Olympiques à venir.

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Le communiqué de la FFS sur l’affaire Julia Simon :

« La Fédération Française de Ski prend acte de ce verdict. Dès
lors, la Commission nationale de discipline de la Fédération, qui
avait précédemment décidé de surseoir à statuer dans l’attente de
la décision de justice, se réunira de nouveau dans les plus brefs
délais afin de se prononcer sur le plan disciplinaire fédéral.
»

« Comme elle l’a fait depuis la révélation des faits, la
Fédération continuera à prendre toutes les mesures nécessaires à la
préservation des intérêts des athlètes, de l’encadrement sportif et
de la vie du groupe. Depuis 2 ans, avec l’encadrement sportif de
l’équipe de France de biathlon, elle a fait en sorte que cette
affaire ne perturbe pas le projet sportif individuel des athlètes
et le fonctionnement collectif de l’équipe. »