Pauline Ferrand-Prévot, grosse menace pour 2026

C’est le rendez-vous habituel du mois d’octobre: la présentation
du Tour de France de l’année suivante.
Pour les Femmes, le menu de l’édition 2026 s’annonce assez
copieux, avec notamment l’ascension du mythique Mont
Ventoux, avant un final exigeant du côté de Nice.

Pauline Ferrand-Prévot a dû regarder la présentation avec
attention, elle qui reviendra l’été prochain défende son Maillot
Jaune. Pour la Française, la présence d’un contre-la-montre n’est
pas forcément la meilleure des nouvelles, car cela pourrait
avantager sa rivale Demi Vollering, deuxième cet été. Mais du côté
de la FDJ-Suez (l’équipe de Vollering), on préfère ne pas tirer
trop de conclusions à ce sujet.

« Il faut être lucide. En 2025, peu importe le
parcours, on aurait perdu, parce que Pauline Ferrand-Prévot était
au-dessus du lot, a réagi Stephen Delcourt, le patron de la
formation française,
auprès de
Directvélo. Même avec un chrono, elle gagnait. On ne peut pas
revenir en arrière. Nous, on avait bâti une équipe autour de Demi
Vollering pour gagner ce Tour de France 2025. On a échoué, mais on
a été battus par plus fort. On savait qu’elle était la plus
complète de toutes. Maintenant, il faut travailler pour réduire
l’écart, hausser notre niveau, et viser la victoire en
2026. »

Ferrand-Prévot aura de la concurrence

FDJ-Suez a fini en tête du classement UCI, tout comme Demi
Vollering. La deuxième place sur le Tour de France est la
principale ombre au tableau, même si Stephen Delcourt refuse de
parler d’échec, et souligne simplement la supériorité de Pauline
Ferrand-Prévot, « injouable » selon lui.

Quoi qu’il en soit, l’objectif est clair pour 2026: faire tomber
la reine PFP. « Il faut réduire l’écart, travailler
physiquement, matériellement, tactiquement et dans la
préparation, insiste Delcourt. Le sport de haut niveau, ce
n’est pas une science exacte. Peut-être que Pauline sera moins
forte en 2026. À nous de bien bosser. »