Lando Norris favorisé ? McLaren confirme
McLaren pointe Lando Norris après
l’incident de Singapour avec Oscar Piastri, relançant le débat sur
un possible favoritisme envers le Britannique.
Les « Papaya Rules » ont-elles atteint leurs limites ?
Lando Norris et Oscar Piastri, coéquipiers chez McLaren, ont-ils
enfin enterré la hache de guerre ? Victorieuse du championnat
constructeur, l’écurie britannique voit désormais ses deux jeunes
prodiges s’affronter pour le titre pilote de la saison 2025. Si
l’Australien domine le classement avec 22 points d’avance sur son
coéquipier à six Grands Prix de la fin, les tensions entre les deux
n’ont pas manqué cette année.
Depuis qu’elle aligne ce duo prometteur, McLaren tente de
préserver l’équité sportive, dans la mesure du possible. L’écurie
de Zak Brown a déjà eu à gérer plusieurs situations délicates,
notamment celle du Grand Prix d’Italie à Monza, où un ordre
d’équipe a favorisé Lando Norris après un arrêt au stand plus
lent.
L’un des derniers épisodes de tension sur la piste : le GP de
Singapour. Un accrochage a opposé les deux pilotes McLaren. À son
arrivée à Austin pour le Grand Prix des États-Unis, le deuxième du
championnat, Lando Norris, a expliqué que l’équipe l’avait tenu
responsable de l’incident. Pourtant, ce jour-là , le muret des
stands a refusé la demande d’Oscar Piastri de récupérer sa
position.
Des conséquences sportives pour Norris
Cette décision a relancé les critiques, certains estimant que
les fameuses Papaya Rules semblent rarement s’appliquer à Norris,
perçu comme le pilote favori de l’écurie. Mais cette fois, McLaren
a fini par reconnaître ses torts. L’écurie a confirmé que Lando
Norris était bien responsable de la collision et qu’une sanction
interne serait appliquée. Jeudi soir, Oscar Piastri a d’ailleurs
été le premier à dévoiler l’information : « Lando a reconnu
qu’il était responsable de l’incident. Il y aura pour lui des
conséquences sportives. Mais je vous assure qu’il n’y a pas de
favoritisme », a assuré l’Australien.
Dans la foulée, Norris a confirmé : « J’ai été reconnu
responsable de l’incident. » Reste à savoir quelle forme
prendra la sanction. L’ancien pilote, Jenson Button, évoque un
avantage stratégique pour Piastri en course : « Peut-être
qu’Oscar aura le droit de choisir quand faire le premier arrêt au
stand, ou de s’arrêter en premier. » De son côté, Martin
Brundle imagine plutôt un traitement préférentiel en
qualifications, notamment pour le jeu d’aspiration. En attendant,
McLaren a dû ronger son frein ce samedi lors de la course sprint du
GP texan. Une erreur de Nico Hülkenberg (Sauber) ayant plombé
d’entrée la journée des Lando Norris et Oscar Piastri.
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