Les Bleus fixés sur leurs adversaires en finale

Les Bleus savent maintenant ce qui les attends.
Vainqueurs de l’Allemagne en début d’après-midi grâce à Félix
Lebrun et Simon Gauzy, les protégés de Nathanaël Molin attendaient
de savoir qui sera leur adversaire ce dimanche à l’occasion de la
finale. Et il leur faudra en découdre avec la
Roumanie. Emmené par le 50eme joueur mondial Eduard
Ionescu, tombeur d’Alexis Lebrun lors du récent Grand Smash de
Pékin, elle a su prendre le meilleur sur la Slovénie à l’occasion
de la deuxième demi-finale.

Une rencontre qui a démarré par une véritable surprise. Classé à
la 70eme place dans la hiérarchie mondiale, Iulian Chirita a eu le
dernier mot face à Danko Jorgic, chef de file de la sélection
slovène et 10eme joueur mondial. Mené deux manches à une,
le Roumain a su trouver le ressources pour recoller puis arracher
au bout du suspense la victoire (9-11, 11-7, 8-11, 11-6,
12-10). Eduard Ionescu s’est alors présenté à la table
pour le deuxième match face à Deni Kozul, modeste 138eme mondial.
La différence au niveau du classement ITTF s’est ressentie dans les
échanges.

La Roumanie à sa main

En effet, si le Slovène a tenu tête à son adversaire dans une
première manche très accrochée, les efforts consentis ont été
lourdement payés dans les deux sets suivants. Eduard
Ionescu s’est ainsi imposé sans coup férir (16-14, 11-5, 11-4) et a
rapproché sa sélection nationale à un pas de la place en
finale. La responsabilité de conclure est ainsi arrivée
dans les mains de l’expérimenté Ovidiu Ionescu. Bojan Tokic, 715eme
dans la hiérarchie s’est lancé à corps perdu dans la bataille pour
laisser son équipe en vie.

Toutefois, il a vu la première manche lui échapper. A l’orgueil,
il a essayé de contrarier son adversaire mais il n’a pas été en
mesure d’avoir le dernier mot avant de craquer dans le troisième
set. Avec cette victoire (11-7, 12-10, 11-4), le 117eme
mondiale permet à la Roumanie de se qualifier pour sa première
finale continentale par équipes, 20 ans après le premier
podium signé par Adrian Crisan et ses coéquipiers, suivi d’un autre
deux ans plus tard. Les Bleus sont prévenus, ils affronteront un
adversaire qui jouera sans le moindre complexe cette finale.