Lucas Chevalier, la sanction tombe après PSG-Strasbourg

Les débuts de Lucas Chevalier au PSG sont très compliqués.

Le match nul concédé contre Strasbourg (3-3), vendredi soir au
Parc des Princes, l’a encore confirmé. Avec trois nouveaux buts
encaissés, le successeur de Gianluigi Donnarumma dans la cage
parisienne souffre pour l’instant de la comparaison avec l’Italien,
parti cet été à Manchester City.

S’il avait été plutôt épargné par les critiques jusque-là, la
pression s’intensifie désormais sur l’ancien Lillois. « Il
n’en fait pas assez, il n’a pas fait le taf, tranche Lionel
Charbonnier dans L’After Foot sur RMC. Sur le premier
(de Joaquin Panichelli à la 26e minute de jeu, ndlr), au début je
me suis dit que c’était une tête qui était compliquée, mais après
j’ai bien analysé. »

« Il est en train de reculer, il ne doit pas reculer
sur la tête, il doit avancer, poursuit l’ex-gardien
international français. Il est sur un appui arrière et donc il
plonge en arrière. Et ça, c’est rédhibitoire. Mais bon, allez, à la
limite celui-là… Mais sur le deuxième, il essaie de tendre la
jambe, il a les crampons qui se prennent dans le tapis. C’est une
erreur, c’est un problème d’appui. »

« L’habit est trop grand » pour Lucas Chevalier

L’image a effectivement surpris les observateurs. Après une
splendide louche de Valentin Barco par dessus la défense, Diego
Moreira est venu doubler la mise d’une reprise bien placée mais
écrasée (41e), sur laquelle Lucas Chevalier est resté planté.
« Pour moi, pour l’instant, l’habit est trop
grand », appuie le champion du monde 1998, qui veut lui
laisser encore du temps.

« C’était la même chose pour Donnarumma. Quand il est
arrivé, c’était pareil, rappelle-t-il. Chevalier, si tu le
mets aujourd’hui avec les prestations qu’il faisait à Lille, avec
la confiance qu’il avait jusqu’à maintenant, il ne prend pas deux
buts. Là, il est tout petit. Quand tu le regardes, tu as
l’impression que son but est immense. Il ne prend pas, il n’a pas
le charisme pour l’instant. »

« Il va prendre de l’envergure, il faut lui laisser le
temps, ajoute Lionel Charbonnier. Je me souviens qu’il n’y
a pas si longtemps, Luis Enrique avait sorti Donnarumma pour mettre
Safonov, qui n’a pas fait de meilleures prestations, donc il avait
remis Donnarumma. Et c’est là que Donnarumma a franchi un
cap. » Un passage sur le banc pend peut-être au nez de
l’ancien Dogue.