Corinne Diacre, le verdict tombe après ses débuts à l’OM

Longtemps restée sans poste,
Corinne Diacre s’est offert un joli rebond à la tête des
Marseillaises, la section féminine de l’OM. Les premiers contacts
sont bons avec ses joueuses.
Et revoilà Corinne Diacre ! Deux ans et demi après son éviction
de l’équipe de France, l’ancienne sélectionneuse des Bleues fait
son retour sur le devant de la scène à la tête de la section
féminine de l’OM. Un joli rebond pour celle qui se voyait plutôt
tenter l’aventure à l’étranger, et non pas dans le championnat de
France.
« Oui c’est vrai, c’est ce que j’avais dit à l’époque,
mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis,
justifie-t-elle dans un entretien accordé Ã
So
Foot. Le projet des Marseillaises est arrivé et, très
sincèrement, il m’a plu dans sa globalité. Le projet autour de
l’équipe professionnelle bien évidemment, mais aussi celui autour
de l’académie. Cette identité me plaît, même si mon rôle principal
aujourd’hui, c’est de m’occuper de l’équipe
professionnelle. »
Après les Bleues, Corinne Diacre retrouve un poste d’entraîneur
de club, au quotidien. Ce qui change un peu la donne.
« C’est deux métiers différents, ça c’est sûr. Après quand
vous avez un groupe sous la main, vous faites la même chose, que ce
soit en sélection ou en club. Sauf qu’en sélection, vous avez moins
le temps pour travailler, il faut aller à l’essentiel. L’avantage
du club, c’est que vous avez votre groupe tous les jours, vous êtes
au quotidien avec lui. »
Corinne Diacre assume sa rigueur
Vivre au quotidien avec Corinne Diacre ? Etant donné la
réputation de la technicienne, poussée vers la sortie chez les
Bleues après une fronde de ses joueuses, cela peut effrayer. Mais Ã
Marseille, le premier contact est bon. « J’ai été
moi-même, explique l’ancienne défenseuse. Après, je ne
sais pas ce que les joueuses ont lu, vu ou entendu. En tout cas, je
ne les ai pas trouvées effrayées en me voyant. Ça, déjà , c’était
plutôt un bon point. Et puis, je suis restée moi-même avec de
l’envie et surtout l’envie d’être performante rapidement, puisque
c’est ce que je demande à mes joueuses. En règle générale, ce que
je leur demande, je me l’impose aussi. C’est ce qu’on a fait avec
cette première victoire à Rodez (1-2, en Coupe
LFFP). »
On le comprend tout de même, Corinne Diacre n’a pas l’intention
de révolutionner sa méthode, et compte rester fidèle à son credo:
« La rigueur, je la mets sur le terrain, mais aussi dans
toute ma préparation. J’essaye de ne rien laisser au hasard,
d’anticiper un maximum de choses. Dans mon fonctionnement
personnel, c’est important. Je n’aime pas être dans l’urgence, donc
anticiper, ça permet de ne pas être perturbé par les imprévus, le
moins possible en tout cas. C’est un peu quotidien et c’est ce que
j’essaye de faire dans l’analyse de l’adversaire et sur la
conception de mes séances. »
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