Eduardo Camavinga, la triste confirmation

Guère à son avantage, lundi, en
Islande, Eduardo Camavinga tarde à répondre aux attentes placées en
lui, selon Daniel Riolo.
L’équipe de France n’aura pas brillé lors de ses deux matches
disputés en octobre. Et si les hommes de Didier Deschamps avaient
préservé l’essentiel, vendredi, contre l’Azerbaïdjan, ils ont dû se
contenter du match nul (2-2), lundi, en Islande.
Et si les attaquants appelés à la rescousse pour pallier les
nombreux forfaits au premier rang desquels Kylian Mbappé, Ousmane
Dembélé, Bradley Barcola ou Marcus Thuram n’ont guère été inspirés,
le secteur défensif a également été à la peine. Cela vaut notamment
pour Eduardo Camavinga, coupable sur l’ouverture du score
islandaise et trop imprécis ballon au pied.
Mais pour Daniel Riolo, cette pâle prestation n’a rien
d’étonnante au vu de ses difficultés à s’imposer, que ce soit au
Real Madrid ou en équipe de France, où il doit se contenter d’un
rôle de doublure derrière les Aurélien Tchouameni, Adrien Rabiot ou
même Manu Koné. « Le problème de Camavinga, c’est que ça
fait des années maintenant qu’il a tout et qu’on le voyait être non
seulement un patron en Bleu mais aussi dans son club »,
a-t-il ainsi confié au micro de RMC.
Eduardo Camavinga, un manque de caractère coupable
« L’année avant celle où il part de Rennes, entre tout
ce qui est dit sur lui, tout ce talent qu’on lui voit – et c’est
vrai qu’il l’a, en tous cas à ce moment-là … Je trouve que derrière,
il ne m’a jamais complètement crevé les yeux », a-t-il
ajouté, pointant du doigt un manque de caractère pour passer un
« cap ».
« Le football de haut niveau, c’est aussi du
caractère, a-t-il expliqué. Surtout quand tu joues au
milieu de terrain: quelle décision tu vas prendre, quelle passe tu
vas tenter, quelle passe tu vas réussir ou rater, quelle frappe tu
vas tenter, à quel moment tu vas être décisif… Des milieux de
terrain qui sont là et qui traversent des carrières où ils étaient
plein de talent, je ne vais pas la liste mais il y en
a. »
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