Jules Koundé, la lourde condamnation

Les Bleus ont été particulièrement peu inspirés, lundi, lors de
leur déplacement en Islande. Et si l’attaque tricolore pouvait se
réfugier derrière les nombreuses absences avec lesquelles ont dû
composer Didier Deschamps et son staff, il en était tout autrement
du quatuor défensif.

Pour autant, si ce n’est Lucas Digne dans son couloir droit,
William Saliba et Dayot Upamecano en charnière centrale ainsi que
Jules Koundé, côté droit, ont livré une très pâle copie. Et le
défenseur du Barça porte notamment la responsabilité de
l’égalisation islandaise en seconde période alors que les Bleus
pensaient avoir fait le plus dur en renversant la situation après
l’ouverture du score de leurs hôtes peu avant la
mi-temps         .

Alors qu’il se trouvait en position de dernier défenseur dans le
rond central, l’ancien Bordelais a en effet voulu jouer le hors-jeu
pour annihiler une attaque islandaise. Las, tandis que le latéral
tricolore stoppait sa course pour effectuer quelques pas en
arrière, Kristian Hlynsson, couvert par Dayot Upamecano, avait un
boulevard devant lui plein axe et, parfaitement servi par Albert
Gudmundsson, avait tout le temps d’ajuster Mike Maignan.

Jules Koundé a fait son mea culpa

Et Didier Deschamps n’a pas épargné son joueur à l’issue de la
rencontre. « On était positionnés très haut, mal
positionnés. Peut-être que c’était un peu de relâchement après
notre deuxième but, mais ça ne doit pas nous arriver. C’est ce qui
nous empêche de gagner ce match. On va se contenter de ce
nul », a-t-il pesté au micro de TF1.

De son côté, Jules Koundé a fait son mea culpa et reconnu un
« mauvais réflexe ». « Je n’ai pas revu le but
mais j’ai la sensation que je peux faire beaucoup mieux. On se fait
transpercer un peu facilement et après j’ai un mauvais réflexe de
monter et de faire ce pas en avant alors qu’il aurait fallu tout
simplement reculer, a-t-il expliqué au micro de la Chaîne
L’Equipe. C’est un peu comme ça qu’on défend en club, et
malheureusement c’est un mauvais réflexe qui coûte cher parce que
c’est un but. »