Tadej Pogacar battu, le coup de tonnerre !

Grand favori du Tour de Lombardie
et quadruple vainqueur sortant, Tadej Pogacar n’a pas toujours
régné sur les abords du lac de Côme…
Pas la peine de chercher trop loin le favori du Tour de
Lombardie. Après la claque mise à ses rivaux lors des Mondiaux puis
lors des championnats d’Europe, Tadej Pogacar sera l’homme Ã
battre, ce samedi, en Côme et Bergame. Vainqueur des quatre
dernières éditions, le Slovène vise la passe de cinq, pour égaler
le record du mythe Fausto Coppi.
Le règne de Pogacar a débuté il y a quatre ans. En 2021, dans la
foulée de sa deuxième victoire dans le Tour de France, le cannibale
de Komenda s’était offert son premier Lombardie en battant l’oublié
Fausto Masnada dans un sprint à deux.
Même scénario l’année suivante, avec Enric Mas dans le rôle du
dauphin, avant que la montée en puissance ne prenne place :
victoire en solitaire avec moins d’une minute d’avance en 2023… et
avec trois minutes de marge sur Remco Evenepoel l’an dernier.
Glaçant.
En 2017, Pogacar pouvait perdre en Lombardie
Pogacar a donc toujours gagné le Tour de Lombardie, en quatre
participations… en tout cas chez les pros. Dans les catégories de
jeunes, il a déjà été battu. C’était lors de l’édition 2017 du
Piccolo Giro di Lombardia. Le petit « Pogi » n’avait
alors que 19 ans depuis quelques jours. L’âge actuel d’un certain
Paul Seixas,
mais leur niveau n’était pas du tout le même (le Français
est bien plus fort à ce stade de sa carrière).
A l’époque, donc, Pogacar était arrivé dans un groupe d’une
quinzaine de coureurs où l’on retrouvait de jolis noms (Hirschi,
Vlasov, Hindley, Storer…) et qui avait été réglé par le Français
Aurélien Paret-Peintre pour la 4e place. Devant, la victoire était
revenue au Biélorusse Alexandr Riabushenko, alors stagiaire au sein
de l’équipe… UAE-Team Emirates, et qui n’a jamais vraiment confirmé
les espoirs placés en lui (il a pris sa retraite à 28 ans, fin
2023). Le podium avait été complété par l’Italien Andrea Cacciotti
(qui a arrêté le cyclisme à 19 ans) et par le regretté Gino
Mäder.
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