Rabiot, la polémique enfle en Italie

Adrien Rabiot s’est attiré les
foudres du patron de la Serie A. Mais le milieu de l’AC Milan peut
compter sur un soutien de taille.
Sans le vouloir, Adrien Rabiot s’est retrouvé au cœur d’une vive
polémique en Italie. Le milieu de terrain, qui a quitté l’Olympique
de Marseille durant le mercato estival après des tensions avec la
direction phocéenne, a rejoint l’AC Milan pour un contrat de trois
saisons. Présenté comme l’un des renforts majeurs du club lombard,
le Français s’était rapidement fondu dans le collectif. Mais Ã
peine un mois après son arrivée, il se retrouve déjà au centre d’un
débat.
Le joueur de 30 ans a en effet vivement réagi à la décision de
délocaliser la rencontre entre Milan et Côme en Australie, une
première dans l’histoire du championnat italien. L’UEFA a validé le
projet de la Serie A, qui souhaite organiser ce match de la 24e
journée à Perth, en février prochain. Mais pour Rabiot, interviewé
par Le Figaro, ce choix est « totalement fou ».
Ses propos ont rapidement fait réagir de l’autre côté des Alpes.
Luigi De Siervo, le patron de la Serie A, n’a pas mâché ses mots
envers l’international français. « Rabiot oublie, comme tous
les footballeurs qui gagnent des millions d’euros, qu’ils sont
payés pour exercer une activité : jouer au football. Il devrait
respecter l’argent qu’il gagne et être en accord avec son
employeur, l’AC Milan, qui a accepté et soutenu cette décision
», a-t-il déclaré.
« Rabiot a raison »
Si Adrien Rabiot n’a pas répondu à cette attaque, un soutien de
poids s’est exprimé en sa faveur. Maurizio Sarri, l’entraîneur de
la Lazio Rome, a pris sa défense ce vendredi, estimant que le
joueur milanais avait raison.
« Pour moi, Rabiot a raison, et l’argent ne peut pas tout
justifier », a affirmé le technicien sur la radio officielle
du club romain. « La réponse (du président de la Ligue) a été
mauvaise. Rabiot pourrait lui rétorquer que s’il ne jouait pas
trois fois par semaine et ne donnait pas tout sur le terrain, le
patron de la Ligue lui-même ne toucherait pas d’argent, car il n’y
aurait pas de Ligue », a ajouté Sarri, saluant le courage du
Français.
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