Antoine Dupont, c’est déplorable…

Apparemment, il est possible de critiquer ou de dénigrer Antoine
Dupont. C’est ce qu’il se passe (un peu, n’exagérons rien) du côté
de Toulouse, où l’on se demande si le demi-de-mêlée international
n’est pas en train de se disperser, entre ses apparitions mondaines
au bras de sa célèbre compagne Iris Mittenaere et ses multiples
partenariats commerciaux.

« Les jours où il n’est pas sur les réseaux sociaux, il
s’entraîne et on ne le filme pas. Il ne faut pas tomber dans le
piège du ‘Dupont-bashing’ qu’on voit en ce moment », a
récemment dénoncé Ugo Mola, en évoquant aussi le voyage à Los
Angeles de son n°9, qui a pu en surprendre quelques-uns.

Visiblement, cette polémique a traversé la Manche puisque Gavin
Mortimer a évoqué le sujet du « Dupont-bashing »
dans sa dernière chronique pour le site RugbyPass.
« C’est idiot de critiquer Dupont, un joueur qui a tant
donné à son club et à son pays ces dix dernières années, juge
ainsi l’écrivain britannique installé à Paris. Le rugby compte
peu de véritables superstars, des joueurs qu’on reconnaîtrait en se
promenant dans les rues de Paris, Londres ou Sydney. Ceux-là
méritent d’être chéris, car ils contribueront à l’essor du rugby
dans un marché sportif de plus en plus
concurrentiel. »

Selon Mortimer, les doutes et les critiques concernant Dupont se
limitent à l’Hexagone. « Le ‘Dupont-bashing’ est un
phénomène français, et la preuve que ce n’est pas seulement dans le
monde anglophone que les tristes personnes aiment couper les grands
coquelicots. En Grande-Bretagne, on l’adore, à tel point qu’une
récente photo de Dupont s’entraînant dans une salle de sport de Los
Angeles sous un logo Red Bull géant a suscité un vif
intérêt », ajoute-t-il, en référence au rumeurs envoyant
le capitaine des Bleus du côté des Newcastle Red Bulls. Si jamais
la France n’en voulait plus, Dupont serait le bienvenue dans le
championnat anglais.