Bayonne: Tiberghien fidèle à l’Aviron

C’est par un court communiqué que l’Aviron Bayonnais a annoncé
la bonne nouvelle à ses supporters : « Cheikh Tiberghien
prolonge son aventure au club et reste à la maison pour deux
saisons supplémentaires ». Sous contrat jusqu’à la fin de
cette saison, l’arrière (ou centre ou ailier) âgé de 25 ans reste
donc fidèle aux Ciel et Blanc jusqu’à la fin de la saison
2027-28.

Né à Bayonne, Tiberghien avait commencé le rugby à l’Aviron à 16
ans, mais avait finalement intégré le centre de formation de
Clermont, où il a débuté sa carrière professionnelle. En fin de
contrat avec le club auvergnat, qui ne souhaitait pas le conserver,
en 2023, il avait choisi de revenir dans sa ville d’origine, où il
s’est donc engagé sur le long terme.

Selon Sud-Ouest, Cheikh Tiberghien fait partie des cinq
joueurs que le club basque voulait absolument prolonger, avec Tom
Spring (qui a prolongé lui aussi jusqu’en 2028), Facundo Bosch,
Alexander Moon et Mateo Carreras. Le Racing 92 et Montpellier
étaient notamment intéressés par le profil de Tiberghien, mais il
n’avait pas forcément envie de quitter son cocon.

Tiberghien rêve des
Bleus

A 25 ans, le Bayonnais compte déjà 101 matchs de Top 14, 12 de
Champions Cup et 5 de Challenge Cup à son actif, pour un total de
19 essais marqués et 113 points au total. Cette saison, l’Aviron
réussit un excellent départ en championnat, avec victoires en cinq
matchs, et Tiberghien était absent lors de la seule défaite, sur le
terrain de Castres. Il a notamment marqué un essai contre Toulouse
dimanche dernier lors du choc de la 5e journée.

Ancien international français U20, Cheikh Tiberghien espère
désormais poursuivre sur sa lancée et convaincre Fabien Galthié de
le sélectionner au sein du XV de France. Cet été, il a fait partie
du groupe de 42 pour la Tournée en Nouvelle-Zélande, mais alors
qu’il devait débuter en bleu lors du premier match, il s’est blessé
à la cuisse à l’entraînement et n’a finalement pas joué la moindre
minute lors des trois défaites françaises. Mais ce n’est sans doute
que partie remise…