10 October 2025 10:28

Laure Manaudou a vécu l’enfer

En pleine préparation
du marathon de Valence, Laure Manaudou a connu des moments
particulièrement difficiles et s’inquiète pour son
objectif.

Ancienne reine des bassins, Laure Manaudou est une femme de
challenge. Sa participation au Half Marathon des sables, en 2019,
une course de 108 kilomètres dans le désert péruvien à boucler en
trois jours en est sans doute la meilleure illustration. Mais la
native de Villeurbanne s’est fixée un nouveau défi: courir le
marathon de Valence, début décembre.

L’ancienne nageuse a en effet accepté de participer à l’aventure
Road to Valencia lancée par RMC aux côtés d’autres anciens
sportifs: Nacer Bouhanni, Arnaud Clément et Anthony Mounier, tous
rompus à l’exercice et forcément ambitieux à l’image des 2h28
espérés par l’ancien sprinter. Laure Manaudou n’a qu’un objectif:
terminer ce marathon et ne pas vivre un calvaire.

Mais à désormais moins de deux mois du grand rendez-vous, suivre
le plan d’entraînement n’est pas toujours chose aisée. En témoigne
le récit de sa dernière semaine. « C’était horrible.
C’était la semaine où j’étais indisposée. J’avais l’impression de
faire le double de mon poids. Ça a été vraiment compliqué. Et c’est
aussi la semaine où j’avais mes enfants donc, je n’ai pas pu courir
mercredi, samedi ou dimanche »,
a-t-elle raconté au
podcast RMC Running.

« Est-ce que je vais réussir mon objectif ? »

« J’ai couru trois fois, mais les sensations n’étaient
pas là et je me suis posée des questions. Est-ce que je vais
réussir à tenir le cap et à finir le marathon. Est-ce que je vais
réussir mon objectif ? »
, a-t-elle poursuivi, se
disant d’autant plus inquiète qu’elle s’apprête à partir deux
semaines au Népal, où il lui sera impossible de s’entraîner.

« J’aime bien suivre un plan d’entraînement. Je sais
que psychologiquement, j’ai besoin d’arriver sur la ligne de départ
en me disant, j’ai fait les choses correctement,
a-t-elle
soufflé. Je n’aurai pas de douleur et je ne vais pas souffrir.
Je ne fais pas un marathon pour souffrir. Je fais un marathon pour
profiter et pour le faire avec plaisir. Et je me dis que si je ne
respecte pas l’entraînement prévu, je me dis que je n’ai pas tout
bien fait et je ne veux pas arriver sur la ligne de départ comme
ça. »

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