Pourquoi Pauline Ferrand-Prévot a dit stop

Pauline Ferrand-Prévot a réussi un
véritable coup de maître cet été. Moins d’un an après avoir décidé
de mettre un terme à sa carrière de vététiste dans la foulée de son
titre olympique remporté à Paris, la native de Reims a en effet
remporté le Tour de France, quelques mois seulement après s’être
imposée sur Paris-Roubaix.

La championne olympique ne regrette
évidemment pas son choix d’avoir effectué son grand retour sur la
route et elle a d’ores et déjà annoncé que son objectif principal
en 2026 sera de défendre son titre sur le Tour de France.

Et Pauline Ferrand-Prévot a d’autant
moins de regrets qu’elle avait fait le tour de la question en VTT.
Même si certains aspects de la discipline lui manquent parfois
comme « l’effort d’une course, surtout quand je m’ennuie
sur les étapes plates sur la route » ou « les
choix de matériel (pneus, suspensions, vélo) ».

« Je n’étais plus faite pour cela »

« Mais le reste ne me manque
pas, a-t-elle assuré. J’étais fatiguée mentalement de
faire les mêmes courses sur des circuits quasi identiques depuis
des années, d’avoir cette pression mentale de devoir toujours être
à 100%. Le VTT ne pardonne pas, contrairement à la route où tu peux
compter sur ton équipe ou les circonstances de
course. »

La décision d’arrêter, sitôt son titre
olympique – enfin – décroché s’est donc rapidement imposée comme
une évidence. Et ce d’autant plus qu’elle acceptait de plus en plus
difficilement certaines évolutions du VTT. « Je pense
aussi que c’était le bon moment pour moi d’arrêter car je n’étais
plus en accord avec les circuits qui deviennent de plus en plus
technique », a-t-elle indiqué, ajoutant : « Le
VTT évolue, et je n’étais plus faite pour cela. Je devais passer
deux fois plus de temps que les autres pour passer certains
obstacles. Et quand tu commences à avoir peur, tu te dis que c’est
le début de la fin. »