Louis Bielle-Biarrey, grosse inquiétude avant Toulouse !
Alors que l’UBB se déplace ce
week-end sur la pelouse du Stade Toulousain, Louis Bielle-Biarrey
n’est pas rassuré au vu des deux dernières prestations des
Girondins à l’extérieur.
Les honneurs s’enchaînent pour Louis Bielle-Biarrey. Samedi,
grâce au doublé inscrit face au LOU, il est en effet devenu le
meilleur marqueur de l’histoire de Bordeaux-Bègles. Avec désormais
47 ballons aplatis dans les en-but adverses, l’ailier bordelais a
en effet dépassé Blair Connor dans les annales du club girondin.
Mais pour le natif de l’Isère, ce record est sous la menace.
« Je sais que Damian (Penaud) n’est pas loin. Il
ne faut pas que je me repose trop sur mes lauriers »,
a-t-il confié en marge de la Nuit du rugby dans des propos relayés
par L’Equipe.
Louis Bielle-Biarrey est d’ailleurs revenu de Paris avec deux
nouveaux trophées, celui du meilleur international français de la
saison dernière et celui du plus bel essai. Le point final d’une
saison à nulle autre pareille. « C’était une saison pas
comme les autres. Je ne suis pas sûr que chaque année on fasse la
même. J’ai bien savouré », a-t-il soufflé.
Et si LBB a démarré l’année pied au plancher comme en témoignent
ses six essais inscrits en cinq matches, l’UBB est plus à la peine.
Vainqueur de leurs trois premiers matches à domicile, les hommes de
Yannick Bru ont en revanche sombré lors de leurs deux déplacements
dans la capitale, que ce soit sur la pelouse du Racing ou celle du
Stade Français. Forcément inquiétant alors que se profile,
dimanche, un voyage à Toulouse pour retrouver leur bourreau des
deux dernières finales du Top 14.
« On peut prendre cher face à Toulouse »
« Oui, si on ne joue que les 20 premières minutes et
que les 20 dernières, on peut prendre cher face à Toulouse,
a-t-il prévenu. À nous d’être plus constants. On sait qu’on va
chez le champion en titre, qu’on a gagné là -bas l’année dernière et
qu’ils vont être revanchards. Si on n’est pas prêt, ça peut
piquer. »
Et la crainte est d’autant plus forte que ce derby de la Garonne
a une saveur toute particulière pour les deux équipes.
« La rivalité est là depuis quatre ou cinq maintenant. À
chaque saison maintenant, l’UBB et le Stade Toulousain s’affrontent
à un moment ou à un autre durant les phases finales, a-t-il
soufflé. Et force est de constater que c’est quand même le
Stade Toulousain qui remporte la majorité des
matches… »
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