Paul Seixas plus fort que Tadej Pogacar !
Troisième des championnats
d’Europe, Paul Seixas s’est offert dans le final le record de
l’ascension du Val d’Enfer, allant plus vite que Tadej Pogacar ou
Remco Evenepoel.
Paul Seixas a frappé un grand coup, dimanche, à l’occasion de la
course en ligne des championnats d’Europe. Malgré la concurrence,
le prodige du cyclisme français s’est e effet hissé sur la
troisième marche du podium derrière Tadej Pogacar et Remco
Evenepoel.
Après avoir un temps accompagné les deux cadors lors du premier
passage par le Val d’Enfer, le coureur de Décathlon-AG2R La
Mondiale a certes dû rapidement se rendre à l’évidence et a été
distancé par le Slovène puis le Belge lorsqu’un groupe de
contre-attaquants s’est formé à 60 kilomètres de l’arrivée. Mais
alors qu’il bataillait avec Juan Ayuso et Christian Scaroni, il
s’est montré irrésistible dans le final, réussissant à lâcher les
deux hommes dans la dernière ascension du Val d’Enfer.
Et pour y parvenir, Paul Seixas a signé un petit exploit en
s’adjugeant le meilleur temps de la montée d’1,7 kilomètre à 9,3%
de moyenne, avec un passage à 14%. Le Français l’a en effet grimpée
en 4’06 », soit deux secondes de mieux que Tadej Pogacar et
Remco Evenepoel, Pavel Sivokov suivant au pied du podium en
4’13’’.
Paul Seixas avec les félicitations de Thomas Voeckler
Le jeune Français pouvait bien savourer sa performance Ã
l’arrivée. « C’est indescriptible le sentiment que j’ai.
D’être aussi proche de ma famille qui est venue me voir et
l’ambiance dans le Val d’Enfer, c’était fou, a-t-il
confié. Franchement, c’était une journée sur un nuage. C’est
complètement fou et je ne sais pas quoi dire, c’est tellement
d’émotions à la fois et je suis juste super heureux d’être ici et
de pouvoir ramener la médaille. »
Paul Seixas a également eu droit aux félicitations de son
sélectionneur, qui n’a pas été surpris par sa performance, une
semaine après sa 13e place aux championnats du monde.
« Pour moi, au Mondial et au Championnat d’Europe, il n’était
pas là pour apprendre, a-t-il expliqué. Il l’était au
Mondial sur le chrono, ça je lui avais dit vraiment. C’est pour
apprendre, mais sinon il n’est pas là pour apprendre au Mondial.
Mais évidemment qu’une fois cette semaine passée, la course du
championnat du monde, ça lui permet déjà de se fondre dans le bain
de l’équipe de France, des adversaires, de courir par équipe
nationale. Et il a été respectueux des consignes au millimètre.
C’est une belle récompense pour toute l’équipe et surtout pour lui
qu’il en profite. »
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