Fritz en panique à Shanghai !

Finaliste à Tokyo quelques jours plus tôt, Taylor Fritz aspire à
faire au moins aussi bien, cette semaine à l’occasion du Masters
1000 de Shanghai. Il s’en est pourtant fallu de peu que l’aventure
ne se termine d’entrée pour l’Américain de 27 ans battu pour le
titre au Japon par le numéro 1 mondial Carlos Alcaraz, qu’il avait
pourtant corrigé lors de la Laver Cup dix jours plus tôt. Vendredi,
pour son entrée en lice dans le rendez-vous le plus attendu de la
tournée asiatique, le numéro 5 mondial est passé tout près d’une
grosse désillusion contre Fabian Marozsan (25 ans), qu’il n’avait
affronté qu’à une seule reprise jusqu’à maintenant.

Au deuxième tour de l’Open d’Australie la saison dernière, Fritz
avait pris le dessus sur le Hongrois en quatre sets. Vendredi, le
quart de finaliste du dernier US Open a de nouveau renversé (2-6,
7-6, 7-6) le 57e au classement. Contrairement au scénario de
Melbourne en 2024 lors de la première confrontation entre les deux
hommes, Fritz s’est toutefois retrouvé tout près de la défaite
cette fois.

Fritz n’a pas
craqué

Après avoir balayé l’Américain dans la première manche, bouclée
en 34 minutes par le tombeur (dans la douleur) du vétéran suisse
Stan Wawrinka au premier tour, Marozsan a ainsi poussé le finaliste
de Tokyo au jeu décisif dans les deux sets suivants. Heureusement
pour Fritz, son expérience a fait la différence les deux fois, et
après avoir dominé l’accrocheur Hongrois dans le premier tie-break
(7-4), le Californien ne lui a laissé que des miettes dans le
second, marqué par la première double-faute de la partie de celui
qui s’était arrêté au 3e tour à Pékin face à Jannik Sinner après
avoir joué un vilain tour à deux de nos représentants : Benjamin
Bonzi et Alexandre Muller.

Très impressionnant sur ses mises en jeu – trois points perdus
uniquement – pendant tout ce dernier set, Fritz aurait pu s’éviter
un dénouement tout au bout du suspense. A 6-5, l’ancien 4e au
classement s’était en effet procuré deux premières balles de match,
sans parvenir à les concrétiser. Il ne s’est pas laissé
déstabiliser pour autant. Et même poussé dans ses retranchements
par le Hongrois, il a fini par avoir le dernier mot. Non sans se
faire peur. Giovanni Mpetshi Perricard, le prochain adversaire de
l’Américain, encore très solide mentalement vendredi, tentera à son
tour de réaliser l’exploit.