Tadej Pogacar menacé par une pépite française !

Si le double champion du monde
n’en finit plus d’écraser les courses, Paul Magnier empile
également les victoires depuis le début de l’année.
Tadej Pogacar a encore frappé très fort, dimanche, lors des
championnats du monde au Rwanda. Un an après son incroyable
démonstration de force à Zurich, le coureur slovène a livré un
nouveau récital pour conserver son maillot arc-en-ciel, passant Ã
l’attaque à plus de 100 kilomètres de l’arrivée et terminant sur un
raid en solitaire de plus de 60 kilomètres.
Le numéro un mondial apparaît toujours seul au monde et sera une
nouvelle fois le coureur le plus victorieux en 2025. Alors qu’il
lui reste la course en ligne des championnats d’Europe et le Tour
de Lombardie, où il visera une quatrième victoire de rang, le
leader de Team UAE-Emirates affiche déjà 17 succès au compteur,
soit trois de plus que ses premiers poursuivants, Mads Pedersen et
Tim Merlier.
Mais un autre sprinteur s’est encore rapproché du podium au Tour
de Croatie. Vainqueur des deux premières étapes, Paul Magnier a
porté à 12 son total de victoires en 2025. Du jamais-vu pour un
coureur français depuis 2020 et les 14 victoires empilées par
Arnaud Démare.
Surtout, le coureur de la Quick-Step apparaît inarrêtable depuis
quinze jours. En deux semaines, le Français a en effet accumulé six
victoires, dont quatre sur le Tour de Slovaquie où il avait signé
un sans-faute avant de lâcher prise dans la dernière étape.
Un rôle élargi en 2026
Et si pour l’heure, le natif du Texas doit se contenter de
courses de second rang, la donne devrait être différente en
2026Â puisque les classiques flandriennes du printemps
devraient faire partie de son programme. « Il va évoluer
dans la hiérarchie, mais on ne dira pas dans les journaux qu’il va
gagner le Tour des Flandres. Je ne pense pas que ce soit possible
aujourd’hui, mais pourquoi pas une semi-classique », a
récemment confié à France Info Frederik Broché, son entraîneur à la
Quick-Step.
Paul Magnier devrait s’y montrer ambitieux. « Gagner au
sprint, c’est un avantage, mais les classiques me font plus
rêver », a-t-il d’ailleurs indiqué auprès de L’Equipe,
n’entendant pas être cantonné aux seules arrivées au sprint. Un
secteur où la Quick-Step compte déjà sur Tim Merlier.
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