Sinner est mauvais et en rigole

Jannik Sinner est un génie du
tennis, mais ses compétences ne se retranscrivent pas sur les
parcours de golf.
En marge du China Open, Jannik
Sinner a surpris et amusé la presse en évoquant… ses progrès au
golf. Toujours sérieux quand il s’agit de tennis, l’Italien a
profité de son passage à Pékin où il dispute actuellement le
tournoi local – il a battu le Français Térence Atmane en trois
manches samedi en huitièmes de finale – relâcher un peu la
pression et partager une anecdote légère sur l’autre sport qui
l’occupe entre deux tournois.
« Je me suis un peu
amélioré… aussi parce que je ne pouvais pas faire pire. Mon père et
moi jouons parfois ensemble, et maintenant nous sommes presque au
même niveau — donc il rit moins qu’avant ! », a confié Sinner
dans un grand sourire après une question à ce sujet. Des propos qui
montrent une facette plus détendue d’un joueur habituellement perçu
comme réservé et concentré.
Au-delà de la boutade, ces
confidences soulignent aussi la place importante de son entourage,
et notamment de son père, dans son équilibre personnel. Dans une
saison où tout est calculé au millimètre – préparation,
récupération, gestion du calendrier – le golf apparaît comme un
contrepoids bienvenu à l’intensité du circuit ATP.
Car si Sinner se permet de
plaisanter hors du court, sur le terrain, il n’a rien perdu de sa
détermination. Finaliste malheureux à l’US Open face à Carlos
Alcaraz, l’Italien est toujours en quête de nouveaux titres et
d’une confirmation au sommet. Pékin lui offre une nouvelle occasion
d’affirmer son statut, et le numéro 2 mondial n’a pas l’intention
de laisser passer sa chance.
Le golf, c’est pour s’amuser.
Le tennis, c’est pour gagner. Et Jannik Sinner l’a bien
compris.
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