XV de France féminin, la grande annonce !
Après sa défaite en demi-finale
contre l’Angleterre, le XV de France féminin veut finir sa Coupe du
monde en beauté lors de la petite finale contre la
Nouvelle-Zélande. Avant, pourquoi pas, de viser plus
haut.
Ce n’est toujours pas la bonne pour le XV de France féminin.
Pour la neuvième fois en 10 éditions, les Bleues ont échoué aux
portes de la finale de la Coupe du monde. Cette fois, c’est
l’Angleterre qui a brisé le rêve des Tricolores en demi-finales,
dans une rencontre qui a laissé quelques regrets (17-35).
Les Bleues ont malheureusement l’habitude de cette finale pour
la 3e place, qu’elles ont su remporter à sept reprises. Ce pourrait
même être la quatrième fois de suite, après 2014, 2017 et 2022.
La France semble rester scotchée à cette troisième place dans la
hiérarchie mondiale. Sur cette compétition, on assiste pourtant Ã
une petite surprise, avec la présence du Canada en finale contre
l’Angleterre. La Nouvelle-Zélande, double tenante du titre, a été
victime de la sensation nord-américaine.
L’avenir appartient aux Bleues ?
C’est exactement le type de surprise que le XV de France aurait
aimé créer. Mais il faut croire en l’avenir. « Ce n’est pas
une excuse mais on a un groupe très jeune qui va, qui doit
continuer à grandir ensemble, explique l’expérimentée Marine
Ménager, qui va disputer le dernier match de sa carrière ce samedi
face aux Black Ferns. Ce que font les Canadiennes aujourd’hui,
c’est chirurgical, hyper précis avec très peu de déchet. Pourtant
c’est pratiquement le même groupe à qui on avait mis 40 points
(36-0) à la dernière Coupe du monde mais avec une autre
maturité. »
Les Bleues doivent croire en elles. En leur potentiel, mais
aussi en leur identité. « On tente des trucs improbables
mais nos connexions ne sont pas encore suffisamment fortes, par
manque de maturité collective, poursuit Marine Ménager. Les
qualités sont là , on n’a rien à envier aux autres mais on est
encore fébriles sur des moments clés. Ce jeu à l’instinct, c’est
notre force, c’est notre faiblesse aussi. »
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