Ryder Cup : L’Europe démarre fort

Battus sur le sol européen lors de la dernière édition, les
Américains ont entamé cette Ryder Cup 45e du nom avec un seul
objectif : prendre leur revanche après la défaite concédée à Rome
(sur le score de 16,5 à 11,5). Pour le moment, c’est très mal
parti. Pire encore pour la Team USA, elle se trouve déjà dos au mur
et en sérieux danger à l’issue de la première session : les
Foursomes. Et encore, le scénario, totalement défavorable aux
locaux pour le moment, aurait pu s’avérer encore pire.

Après les trois premières rencontres, ce vendredi sur le
parcours de Bethpage Black, à New York, où se déroule cette Ryder
Cup ce week-end, les joueurs de Keegan Bradley se trouvaient
toujours au point mort. Les trois premiers points étaient en effet
tombés dans l’escarcelle des tenants du titre, insatiables depuis
le coup d’envoi de la compétition et qui pouvaient difficilement
mieux débuter. Depuis 2004, jamais plus l’Europe n’avait mené la
danse à l’extérieur à l’issue de la première session. Non
seulement, les joueurs de Luke Donald ont basculé en tête avant les
Fourballs, mais ils ont de surcroît été tout près de s’offrir un
cavalier seul.

Schauffle et Cantlay
évitent la fessée

Sans la réaction de la paire Schauffele-Cantlay, parvenue à
sauver l’honneur en s’imposant face à Hovland et McIntyre alors que
Donald Trump venait de prendre place en tribunes, le score aurait
ainsi été de 4-0. L’Europe a finalement remporté 3-1 cette première
session. Hatton et Rahm ont les premiers montré la voie, en
disposant de DeChambeau et Thomas.

Message parfaitement reçu par McIlroy et Fleetwood, qui n’ont
fait qu’une bouchée de Morikawa et English pour permettre du même
coup à l’Europe de faire un premier break. Aberg et Fitzpatrick en
ont ensuite remis une couche, face à Scheffler et Henley.
Schauffele et Cantlay ont évité la fessée, mais ces Américains qui
vivraient très mal de s’incliner sur leurs terres, semblent bien
mal embarqués, tandis que les Européens ont, eux, frappé fort
d’entrée.