Stéphane Heulot va quitter Lotto

La saison 2026 sera celle de tous les changements pour Lotto.
L’équipe belge va retrouver le World Tour, après trois saisons en
deuxième division et une fusion, avec une autre équipe belge,
Intermarché-Wanty, est plus que jamais d’actualité. Quoi qu’il en
soit, le futur de Lotto se fera sans Stéphane Heulot. Le dirigeant
français de 54 ans va quitter son poste de manager à la fin de
cette saison, après trois années passées au sein de l’équipe
belge.

Il s’en est expliqué ce jeudi dans les colonnes de
L’Equipe et du Soir. « Avant tout, j’avais
besoin de retrouver ma famille car je me suis impliqué à 1 000 %
depuis trois ans. Et cela a plutôt bien marché puisqu’on a amélioré
la structure sur le plan sportif et organisationnel. Je suis
content de ce que j’ai vécu car j’ai, selon moi, réussi ma mission,
on a remonté l’équipe en World Tour », fait savoir l’ancien
maillot jaune du Tour de France 1996.

Une relation fort avec De
Lie

S’il a vécu des moments difficiles chez Lotto, et notamment sa
relation avec Caleb Ewan (il regrette aujourd’hui de l’avoir
critiqué publiquement suite à son abandon sur le Tour de France),
Stéphane Heulot a aussi vécu de bons moments, et notamment grâce à
Arnaud De Lie, la star de l’équipe belge, vainqueur à 21 reprises
depuis l’arrivée du Français chez Lotto, malgré une période
compliquée au printemps 2024 où il s’est vu diagnostiquer la
maladie de Lyme (due a une piqûre de tique). La relation est
tellement forte entre De Lie et Heulot que certaines équipes se
verraient bien recruter le duo.

« J’ai déjà eu plusieurs propositions, mais avec souvent la
question de savoir si je peux amener Arnaud ou un sponsor,
reconnait Heulot. Et c’est hors de question, car Arnaud (sous
contrat jusqu’en 2026, ndlr), c’est Arnaud. Qu’on se retrouve plus
tard, d’une autre façon, probablement, mais à ce jour, cela ne
concerne que moi. C’est comme si tu venais de divorcer et que tu
devais te remarier le lendemain. J’ai besoin de me poser en
famille, je vais revenir habiter en Bretagne car j’ai des projets
côté français, mais je dois réfléchir avant de m’engager de nouveau
à 100 %. Je ne dis pas non au vélo, bien sûr. Ce qui me surprend le
plus, c’est le phénomène de soulagement. Cela signifie que cela me
pesait. »