Tadej Pogacar, peur confirmée
Tadej Pogacar est favori à sa
propre succession dimanche aux Mondiaux de cyclisme sur route. Le
Slovène fait peur à ses adversaires.
Dans l’édition de mercredi du quotidien L’Équipe,
Thomas Voeckler a été interrogé sur la concurrence lors des
Championnats du monde de cyclisme qui se déroulent actuellement au
Rwanda. Le sélectionneur de l’équipe de France a notamment évoqué
la course en ligne prévue dimanche, avec une sacrée concurrence
pour les Bleus avec bien sûr Tadej Pogacar en épouvantail. Le
champion du monde en titre fait peur.
Thomas Voeckler ne veut pas se focaliser uniquement sur le
Slovène. « Il est là et ce n’est pas un coureur comme un
autre. Dont acte. Franchement, ce serait faire fausse route de se
focaliser sur Pogacar. Pour l’équipe de France, mais aussi pour
l’ensemble des adversaires. Parce que c’est du vélo et je vois trop
de fois dans l’année où ça court pour la place de 2 alors qu’il n’a
même pas encore attaqué. »
Le patron des Bleus attend donc de ses hommes qu’ils fassent
leur course sans se demander à chaque instant ce que fait le
quadruple vainqueur du Tour de France. Pas forcément simple, comme
l’a confié Kevin Vauquelin ce même jour sur la chaîne L’Équipe. Le
deuxième de la Flèche Wallonne derrière Tadej Pogacar, a confirmé
qu’il pouvait y avoir parfois un certains découragement à lutter
contre le champion. « Toujours un petit peu. On sait que
c’est un homme très fort. Quand on sait qu’il a une si belle
régularité, c’est vrai que ça donne un peu plus peur au
départ. »
« Bien sûr qu’il fait peur », confirme Kevin
Vauqelin
Le septième du dernier Tour de France a aussi avoué que les
équipes organisaient parfois des plans A et B en fonction de la
présence ou non de Tadej Pogacar. « On va dire que ça
dépend comment se passe la course mais oui, bien sûr. Il faudrait
être bête pour l’ignorer. Pogacar est juste le cycliste le plus
fort du monde actuellement, sur route notamment. Bien sûr qu’il y a
un plan parce qu’on sait très bien que quand il va commencer Ã
attaquer ou faire rouler son équipe, on ne peut rien
faire. »
Et Kevin Vauquelin de confirmer une fois encore la crainte que
provoque le Slovène chez ses adversaires. « Bien sûr qu’il
fait peur parce que quand on est déjà en zone 5 et qu’on le voit
attaquer, ça fait peur. » Tadej Pogacar n’est toutefois
pas imbattable et peu connaître des jours de moins bien, comme ce
fut le cas il y a quelques jours sur le contre-la-montre des
Mondiaux remporté par Remco Evenepoel. Malgré la peur qu’il
inspire, ses concurrents doivent y croire. Les Bleus en tête.
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