Vaast pense à les JO 2028

Il a décroché l’une des 16 médailles d’or de la délégation
française lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, et il est l’un
des champions olympiques dont on a sans doute le moins parlé en
2025. Le Tahitien Kauli Vaast, sacré en surf l’an passé sur la
mythique vague de Teahupo’o était en métropole cette semaine, à
Hossegor à l’occasion du Quick Silver surf festival. Récemment
médaillé d’argent aux Jeux mondiaux au Salvador, Vaast a donné de
ses nouvelles dans un entretien à l’AFP. Le surfeur de 23
ans s’est notamment confié sur sa nouvelle notoriété.

« Le regard des autres est différent, surtout les plus jeunes
qui ont des étoiles dans les yeux en me voyant. C’est hyper
touchant. C’est impressionnant de voir ces petits et surtout les
autres personnes qui ont suivi les JO et m’ont suivi dans le surf
», reconnait-il. Sacré champion olympique le 6 août 2024, le
surfeur admet qu’il a bien profité de sa médaille, au contraire de
certains médaillés d’or qui ont dû reprendre le fil de leur saison
quelques jours ou semaines plus tard.

« J’ai profité les six mois après la médaille. Il le fallait,
j’ai 23 ans. Je n’arrivais pas à réaliser vraiment l’importance de
gagner une médaille olympique donc j’ai bien pris le temps pour
profiter, avec mes proches, sur les événements auxquels j’ai été
invité, les interviews. C’était important avant de bien prendre
conscience des nouveaux objectifs qui arrivaient assez vite et
d’essayer d’être le plus en forme possible dès le début d’année.
»

Rendez-vous à Lower
Trestles

Et maintenant, Kauli Vaast est déjà tourné vers les prochains
Jeux Olympiques, ceux de Los Angeles, ville idéale pour surfer s’il
en est. « J’essaie de passer à autre chose, me focaliser sur les
nouveaux objectifs qui arrivent, comme les prochains Jeux par
exemple. (…) Pour moi, mieux vaut être champion olympique que
champion du monde WCT parce que c’est tous les quatre ans. Les
Jeux, c’est incroyable pour un athlète. Pour les surfeurs, c’est
nouveau. En 2024, tout le monde a joué le jeu pour la
qualification. Les meilleurs surfeurs savent que c’est une des
meilleures vagues du monde car ils y font étape dans le WCT.
L’arrivée du surf aux JO à Tokyo (en 2021), puis là Teahupo’o, ça a
vraiment pris de l’ampleur. Et on parle déjà du site de Lower
Trestles dans trois ans à Los Angeles ». Après Teahupo’o, un autre
spot mythique du surf mondial.