23 September 2025 15:14

Royer tombe avec les honneurs

Valentin Royer a été battu en
deux tie-breaks par Alexander Bublik en finale du tournoi ATP 250
de Hangzhou. Le Francilien de 24 ans pourra nourrir quelques
regrets, mais son tournoi reste très beau et a livré de belles
promesses pour l’avenir.

Alexandre Müller, Gaël Monfils et Ugo Humbert restent les seuls
Français à avoir remporté un tournoi ATP cette année. Valentin
Royer aurait pu les rejoindre ce mardi, mais il s’est incliné en
finale du tournoi ATP 250 de Hangzhou. Le Francilien de 24 ans,
197e mondial en début de saison et inconnu du grand public,
commence à se faire un nom, mais dans la ville chinoise de 4
millions d’habitants, Alexander Bublik était un petit peu plus
fort.

Le Kazakh, 19e mondial, s’est imposé en deux tie-breaks et 1h52
de jeu face au Français, 88e : 7-4 puis 7-4. Bublik (28 ans), qui
avait réussi le doublé sur terre battue Gstaad-Kitzbühel cet été,
pour porter son compteur de victoires sur le circuit ATP à sept, a
fait parler son expérience lors de cette finale. Il s’est notamment
montré intraitable sur son service, avec 21 aces au compteur et
aucun break concédé. Les deux joueurs ont parfaitement tenu leur
mise en jeu dans le premier set, en ne devant pas défendre la
moindre balle de break.

Il a donc fallu disputer un jeu décisif, un exercice où le
Français brille, puisqu’il en avait remporté trois sur trois sur le
circuit ATP depuis le début de sa carrière. Mais cette fois, il
s’est incliné, sur le score de 7-4, après avoir tenu jusqu’à 3-3.
Bublik a conclu sur une énorme deuxième balle à 218km/h et pouvait
laisser éclater sa rage, preuve que le Français l’avait poussé dans
ses retranchements.

Dans le deuxième set, les deux joueurs ont sauvé chacun deux
balles de break pour commencer, puis les jeux ont ensuite défilé
jusqu’à 6-6. Ils ont donc une nouvelle fois dû se départager au
tie-break, et dans un scénario quasi-identique à la première
manche, Royer a tenu jusqu’à 3-3 avant de s’incliner 7-4. Sur un
dernier coup droit puissant, Bublik a transpercé son adversaire et
pouvait se rouler par terre de joie, avant d’aller chaleureusement
féliciter le Français pour son beau parcours.

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