Benoît Saint-Denis se fait détruire ! Il veut du “buzz”

Benoît Saint-Denis se retrouve
dans la tourmente. Il est accusé par Charles Oliveira de vouloir
faire le buzz.
Qui affrontera Charles Oliveira le 11 octobre à l’UFC Rio ?
Benoît Saint-Denis ne sera finalement pas du voyage. Le Français,
qui a repris sa marche en avant début septembre en s’imposant face
à Mauricio Ruffy lors de l’UFC Paris, aurait pu prétendre à ce
combat. Après son triomphe à l’Accor Arena, le combattant
tricolore, classé 13e dans la catégorie des 70 kg, affichait
clairement son envie de revenir rapidement dans l’octogone.
Le forfait officiel de l’Azerbaïdjanais Rafael Fiziev ce
week-end a relancé les rumeurs autour d’un potentiel affrontement
entre Saint-Denis et Oliveira. Quelques jours après sa victoire Ã
Bercy, il avait alimenté la spéculation : « J’accepterai
n’importe quelle opportunité que l’UFC me donne pour affronter un
membre du Top 10… Je suis prêt à passer à la vitesse supérieure. Je
suis même attentif au combat Oliveira-Fiziev, si l’un des deux se
blesse… »
Pourtant, malgré cette ouverture, le Français ne prendra pas de
combat en short notice contre le Brésilien, classé 4e.
« Nous respectons bien trop Oliveira pour le prendre comme
ça. Ce genre de combat se prépare« , a rappelé Giom
Peltier, le manager de Saint-Denis depuis ses débuts repris par
RMC. L’option d’un duel précipité ne correspond donc pas à la
philosophie du Français ni à celle de son encadrement.
« Ne tombez pas dans le piège »
Ces prises de position n’ont pas manqué d’irriter Charles
Oliveira, qui a exprimé son mécontentement sur Instagram. Sans
nommer directement Saint-Denis, le Brésilien a taclé ceux qui
multiplient les déclarations sur les réseaux pour attirer
l’attention. « Ne tombez pas dans le piège de ces gars qui
disent: ‘Je suis là , j’y vais’, parce que quand l’UFC appelle, ils
répondent tous: ‘Oh, je n’ai pas assez de temps pour faire le
poids. Oh, je ne peux pas.’ Ils postent ça sur Internet juste pour
faire le buzz. Arrêtez, ça ne donne pas une bonne
image », dit-il.
Oliveira insiste sur ce manque de cohérence qui nuit à l’image
des combattants : « J’en ai vu un dire une chose, un autre
en dire une autre, mais quand l’UFC appelle, qu’est-ce qu’ils
répondent ? ‘Oh, je ne peux pas. J’ai mal au ventre. Je me suis
cassé un doigt. Je me suis blessé à la main.’ Ça suffit, ça ne
donne pas une bonne image. » Le message est clair.
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