Rongier, ça se confirme après Nantes-Rennes

Dans le football, tout se passe comme prévu, parfois. Mais pas
toujours, et heureusement, serait-on tenté de dire. Samedi, le
derby entre Nantes et Rennes a d’abord obéi à une certaine logique,
avec des visiteurs qui affichent leur supériorité dans le jeu. Mais
les Canaris ont réussi à renverser la vapeur en seconde période,
pour obtenir un match nul mérité (2-2).

Pour Valentin Rongier, c’est un peu pareil. Le capitaine rennais
s’attendait sans doute à l’accueil hostile du public nantais, après
ce transfert chez le rival qui a été vécu comme une trahison au
sein de son club formateur. En revanche, l’ancien Marseillais
n’imaginait sans doute pas que son équipe perdrait pied après sa
sortie à la mi-temps.

Le changement entre les deux période ? L’attitude des Canaris,
bien sûr, mais aussi celle des Rennais, perturbés par les sorties
de deux joueurs-clés.
Habib Beye confirme: « Je pense qu’on a été
déstabilisés par les blessures d’Alidu Seidu à la tête et de
Valentin Rongier au mollet, qui ont été deux moteurs de notre
équipe sur la première période. Valentin sur l’équilibre et Alidu
sur la capacité à mixer nos sorties à trois et repasser à une
défense à quatre, et surtout à contenir Abline les situations
éventuelles de profondeur. On a eu moins de maîtrise. Eux ont mis
plus d’intensité, plus de maîtrise aussi. »

Blessé sur le début de saison, Seidu a montré tout ce qu’il
pouvait apporter à cette équipe. Rongier aussi est précieux, depuis
la 1ère journée, débutée avec le brassard de capitaine. Ce voyage à
Nantes a permis de le rappeler.