Hadjar a failli rejoindre Verstappen !
Le GP d’Azerbaïdjan a failli être
le théâtre d’un sacré coup de tonnerre en F1, et Isack Hadjar
aurait pu être concerné…
Et la palme de la séance de qualifications la plus longue et la
plus folle de l’année est attribuée au Grand Prix d’Azerbaïdjan. Le
samedi a été assez déroutant à Bakou, et c’est un improbable
trident Verstappen-Sainz-Lawson qui a tiré son épingle du jeu pour
former le trio de tête sur la grille de départ dimanche.
Puisqu’il y avait une surprise à créer, Isack Hadjar aurait bien
aimé s’inviter à la fête. Encore une fois présent en Q3, le
Français aurait bien aimé profiter des deux crashs de Charles
Leclerc et Oscar Piastri, sous un léger crachin, qui ont entraîné
les deux derniers des six drapeaux rouges de la journée (un
record).
Hadjar a dû se contenter du huitième chrono, et affichait une
certaine rage au moment du débrief sur Canal+. « J’ai
fait une très bonne séance jusqu’au dernier virage du dernier tour,
et voilà , s’agaçait le Tricolore, qui a été piégé par cette
piste glissante au plus mauvais moment. Ça me saoule, je perds
huit dixièmes sur un virage. »
Hadjar voudra se rattraper dimanche
Le calcule est vite fait. Avec huit dixièmes en moins, Isack
Hadjar aurait pu battre le temps de Carlos Sainz et rejoindre Max
Verstappen en première-ligne. On aurait pu avoir les deux possibles
futurs coéquipiers, côte-à -côte, dimanche. Et le rookie français
aurait signé son meilleur résultat en qualifications, devant sa P4
aux Pays-Bas, qui avait annoncé ce podium historique à Zandvoort le
lendemain.
« Le positif, c’est que la voiture marche, mais on
aurait dû faire mieux que ça », ajoute Hadjar, dont le
coéquipier Liam Lawson a donc pris la troisième place de ces
qualifications. La course de dimanche, si la météo s’en mêle
encore, pourrait encore être propice à des surprises. Il faudra
éviter les petites erreurs.
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