Loïs Boisson, la grosse incertitude

Le mystère reste entier autour de
la Française Loïs Boisson, défaite en huitièmes de finale du
tournoi de Séoul ce mercredi.
Sur dur, ce n’est pas encore ça pour Loïs Boisson. Après avoir
signé sa première victoire sur cette surface qu’elle découvrait sur
le circuit principal cette année, face à la Sud-Coréenne Ku
Yeon-Woo, la Française de 22 ans a été éliminée deux jours plus
tard en huitièmes de final, à Séoul.
Opposée à la tête de série numéro 2 Ekaterina Alexandrova au
tour suivant,
la révélation du dernier Roland-Garros est tombée.
Elle avait pourtant bien débuté la partie, avant de perdre le fil
et de s’incliner finalement en trois manches (4-6, 6-2, 6-2). De
quoi se poser des questions sur sa capacité à performer sur le dur,
elle la spécialiste de la terre battue.
Pour Frédéric Verdier, la Dijonnaise a les moyens d’obtenir de
bons résultats sur dur. Même s’il subsiste un doute… « Mes
attentes sont mesurées. Je suis surtout curieux. Je ne pense pas
qu’elle ait vraiment de limites énormes », a confié le
journaliste dans l’émission « Sans filet ».
Sur dur, « la route est encore longue » pour Loïs
Boisson.
« Il n’y a pas de raison que Loïs ne soit pas capable
de gagner des matches ailleurs que sur terre battue. On est loin de
l’époque des spécialistes. Elle le sait, elle travaille, elle a
changé de structure, elle est désormais avec quelqu’un de très
expérimenté », a ajouté Frédéric Verdier, qui fait
référence au changement de coach de la Française, qui est désormais
entrainée par l’expérimenté espagnol Carlos Martinez.
« Je ne pense absolument pas qu’il ait un blocage, une
limitation pour que Loïs Boisson puisse gagner des matches sur dur.
Mais est-ce qu’elle sera aussi performante que sur terre ? Ça
je n’en sais rien. La route est encore longue disons »,
a-t-il enfin nuancé. Loïs Boisson va désormais mettre le cap sur
Pékin, où elle disputera son deuxième tournoi sur dur après
son élimination au premier tour de l’US Open.
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