Liverpool, c’est Gravenberch

Liverpool a décroché un nouveau
succès laborieux dans le derby contre Everton (2-1), grâce
notamment au grand début de rencontre de Ryan
Gravenberch.
Il y a le verre à moitié plein, la version comptable: Liverpool
a gagné ses six premiers matches de la saison en Premier League et
en Ligue des champions. Et il y a le contenu, moins séduisant.
Après avoir décroché leur cinq premiers succès en marquant le but
vainqueur après la 80e minute, et parfois bien au-delà , les Reds
ont encore peiné pour remporter le derby contre Everton (2-1).
Cette rencontre avait d’ailleurs un air de déjà -vu puisque les
champions en titre ont ouvert le score pour la sixième fois de
suite. Et ils ont même mené 2-0 pour la 4e fois. Mais après avoir
été rejoints au score par Bournemouth, Everton et l’Atlético, avant
tout de même de l’emporter, les hommes d’Arne Slot n’ont pas
vraiment tué le suspense face aux Toffees, manquant clairement de
maîtrise en seconde période.
Gravenberch-Ekitiké, duo gagnant
Tout avait pourtant idéalement commencé, une nouvelle fois, avec
un Ryan Gravenberch encore une fois épatant. Le milieu néerlandais
a magnifiquement repris une petit louche de Mohamed Salah (1-0,
10e), avant d’adresser une ouverture parfaite pour Hugo Ekitiké,
l’autre très belle satisfaction du début de saison (2-0, 29e).
La suite a donc été plus poussive, surtout après le but
d’Everton, signé Idrissa Gueye, après un bon travail de Jack
Grealish et Iliman Ndiaye (2-1, 58e). Les timides entrées de
Florian Wirtz et Alexander Isak, les deux recrues les plus
onéreuses de l’été, n’ont pas aidé les Reds qui avaient joué
mercredi soir et manquaient sans doute d’énergie ce samedi
après-midi. L’essentiel est tout de même bien assuré. Mais
Liverpool peut (et doit) faire mieux dans le jeu.
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