Pas d’exploit pour les Bleues

Il n’y aura pas eu d’exploit pour l’équipe de France de Gaëlle
Mignot et David Ortiz ce samedi à Bristol. Face à l’Angleterre en
demi-finale, les Bleues ont tenu leur adversaire plus d’une
mi-temps, ne concédant qu’un retard de deux points à la pause
(5-7), puis de nouveau à la 52e suite à l’essai de Arbey (12-14). A
l’heure de jeu, les Anglaises ont accéléré le rythme, profitant des
actions non concrétisées des Françaises.

Plus réaliste, l’Angleterre soutenu par tout un public dans ce
Mondial organisé à la maison, valide son ticket pour la finale, qui
aura lieu dans une semaine face au Canada. Malgré les regrets, les
Bleues devront se remobiliser pour tenter d’accrocher la troisième
place de la compétition face à la Nouvelle-Zélande.

L’étincelle Konde

Elles étaient préparées avec l’envie de renverser l’Angleterre.
Dès les premières minutes de la rencontre, les Bleues ont montré
leur détermination à répondre au défi physique qui les attendait.
Dans le camp anglais, avec de la présence dans les rucks, les
Françaises ont manqué de réalisme. Parfois sur des passes en avant,
parfois sur le grattage des Anglaises à l’image de Hannah
Botterman, précieuse en défense. Finalement, ce sont les joueuses
de John Mitchell qui se montraient réalistes. Sur un contre, Ellie
Kildunne est allée inscrire le premier essai du match, transformé
dans la foulée par Zoe Harrison.

Touchée, mais pas abattue, l’équipe de France a compté sur un
match XXL de Nassira Konde. Après avoir enfoncé la défense
anglaise, multipliant les pick and go, les Bleues ont trouvé leur
trois-quart centre sur l’aile qui est allée inscrire le premier
essai français. Pas transformé, les Bleues revenaient à deux points
(5-7). C’est d’ailleurs Konde qui s’est montrée la plus dangereuse
durant la demi-finale face aux Red Roses. Elle sera à l’origine du
troisième essai (73e, 17-28), qui n’aura pas réussi à relancer son
équipe en fin de match. Une belle activité pas récompensée par un
résultat positif. Car face aux Bleues, les Anglaises ont su être
réalistes, se montrant plus fortes physiquement.