Succès pour les Bleues face à la Roumanie

L’équipe de France a fait le plein de confiance à Oradea
(Roumanie) ce samedi, deux jours seulement après un premier succès
(27-32). Les absences de cadres comme Nze Minko, Flippes, Valentini
et Foppa n’auront pas perturbé le groupe de Sébastien Gardillou,
content de la prestation de son équipe.

« Je suis particulièrement content de cette semaine
internationale. Les joueuses ont montré des compétences, il y a un
bagage technico-tactique acquis par la majorité d’entre elles »,
a-t-il avoué à la fin de la rencontre. Les Bleues peuvent désormais
se tourner vers le Mondial, mais devront disputer le mois prochain
deux matchs de qualification pour l’Euro 2026 ; le 15 octobre à
Nîmes contre le Kosovo et le 19 octobre en Finlande.

Sérieuses, les Bleues comptent sur leur jeunesse

Deux victoires et déjà des certitudes pour les Bleues, qui
montent petit à petit en puissance en vue du prochain Mondial en
Allemagne et aux Pays-Bas. Malgré le carton rouge de Méline Nocandy
(49e) – le deuxième après l’exclusion jeudi de Léna Grandveau – les
Bleues de Grace Zaadi, capitaine, ont parfaitement débuté leur
rencontre face à la Roumanie. Un 6-1 (9e) d’entrée, poussant le
coach Florentin Pera à prendre un temps mort musclé et une Léna
Grandveau inspirée (4 buts et 2 penalties).

Le retour de la Roumanie au score (14-15, 33e) n’a rien changé à
la domination française, surtout quand Nina Dury prenait
parfaitement son rôle de remplaçante à l’aile gauche en l’absence
de Valentini. La Dijonnaise (6/7 au tir) a mené à la perfection les
contre-attaques françaises du haut de ses 21 ans. En défense, les
Bleues ont également été solidaires, de quoi rendre fier une
nouvelle fois le sélectionneur des Bleues. « Je m’étais fixé comme
objectif d’en encaisser moins de 25, donc on est bien. La prochaine
fois, on essaiera d’être en dessous de 24 ! »