Hadjar chez Red Bull ? La réponse de l’intéressé

Pas certain qu’Isack Hadjar soit tranquille avec la presse d’ici
à la fin de la saison de Formule 1. Surtout pas depuis qu’il
performe avec sa Racing Bulls, soit presque depuis le début de
saison. Ce jeudi, les pilotes ont répondu à leurs obligations
médiatiques lors du traditionnel « media day » à l’aube du week-end
de Grand Prix d’Azerbaïdjan à Bakou. Et évidemment, le Français est
de plus en plus sollicité par la presse en raison de ses
performances.

Il faut dire que depuis le début de la saison 2025, le
vice-champion du monde de F2 est impressionnant avec ses 38 points
inscrits au classement pilotes. Ses performances ne sont pas
passées inaperçues, surtout pas dans son propre clan. La preuve,
Isack Hadjar est fortement pressenti pour remplacer Yuki Tsunoda
aux côtés de Max Verstappen. Interrogé sur ces rumeurs par
L’Équipe, le pilote tricolore a réfuté ces allégations : « Je m’en
moque complètement… […] Je trouve ça très drôle. Parce que je n’ai
rien signé. ».

Un cadeau empoisonné
?

Une chose est sûre en tous les cas, c’est qu’il n’y aura pas de
deuxième changement au sein de Red Bull cette saison. Liam Lawson
était le titulaire en début d’année puis a été remplacé au bout de
deux Grand Prix par Yuki Tsunoda. Le Japonais n’est pas au mieux
non plus et possède seulement 12 points dans sa besace. Le patron
de Red Bull Laurent Mekies, successeur de Christian Horner, a
récemment indiqué que Tsunoda resterait jusqu’à la fin de la
saison.

Quid de 2026 ? La donne est différente, notamment dans la tête
d’Isack Hadjar : « Au début de la saison, on me demandait si
j’étais prêt à monter dans la Red Bull cette année, soulignait-il.
La réponse est encore non parce que je ne vois pas l’intérêt de le
faire maintenant. Mais pour 2026, c’est une autre question, car ce
sera un tout nouveau départ pour l’équipe. C’est forcément quelque
chose que j’ai en tête. » A noter que la pilote suisse Laura
Villars, âgée de 28 ans, a officialisé sa candidature à la
présidence de la Fédération Internationale de l’Automobile, face au
président sortant, Mohammed Ben Sulayem, et à Tim Mayer.