18 September 2025 11:17

Vingegaard, la lourde accusation

Une fin chamboulée ! Dimanche dernier à Madrid, la Vuelta a connu un dénouement totalement inédit. La dernière étape a été stoppée par des milliers de manifestants protestant contre la situation à Gaza et la présence de l’équipe Israël Premier Tech. Face au chaos dans la capitale espagnole, les organisateurs ont dû annuler le podium final, privant les coureurs de la traditionnelle cérémonie sur la Plaza de Cibeles.

Jonas Vingegaard, vainqueur de cette édition après ses succès sur le Tour de France en 2022 et 2023, revient sur cet épisode marquant. Dans des propos rapportés par L’Équipe, le Danois n’a pas caché sa frustration : « Quand j’ai su qu’il n’y aurait pas de podium, j’étais très déçu. On m’arrachait ce moment. »

.twitter-tweet{margin-left:auto;margin-right:auto;}

La cérémonie de clôture a finalement été improvisée sur le parking d’un hôtel, où les coureurs se sont rassemblés dans l’intimité. Une scène surprenante mais marquante, à laquelle Vingegaard a trouvé une symbolique particulière. « Malgré tout, le fêter sur une glacière a été beau, un souvenir plus intime. C’était bien plus beau que ce que j’imaginais et ça reste l’un des plus beaux moments de ma carrière », lâche-t-il.

Cérémonie secrète pour protéger Riccitello

Selon le Danois, l’idée d’un podium alternatif est venue de la mère de Tom Pidcock, troisième du classement général. Avec l’aide de Q36.5 et de l’équipe Visma Lease a Bike, tout a été mis en place rapidement pour offrir un minimum de solennité à cette fin de Vuelta.

Mais l’organisation a préféré garder cette cérémonie secrète, notamment pour protéger Matthew Riccitello, cinquième du général et meilleur jeune. Le coureur d’Israël Premier Tech devait recevoir son maillot blanc, et comme l’a expliqué Vingegaard, « si les manifestants l’avaient su, ça n’aurait pas été aussi sûr ».

.twitter-tweet{margin-left:auto;margin-right:auto;}

Author