Julian Alaphilippe, le sale coup de Tadej Pogacar !

Julian Alaphilippe ne regrettera pas son séjour au
Canada. En quête d’une première victoire sous le maillot de Tudor,
le Français a signé une masterclass, vendredi, sur les routes du
Grand Prix de Québec, l’emportant devant Pavel Sivakov et rendant
vains les efforts de Tadej Pogacar, passé à l’offensive dans le
final.

Et si le Slovène n’a pas manqué de
saluer la victoire du natif de Saint-Amand-Montrond, il avait
évidemment soif de revanche au départ du Grand Prix de Montréal,
dimanche. Une course qu’il affectionne particulièrement comme en
témoignent ses deux victoires en 2023 et 2025.

Et cette fois, la formation Team
UAE-Emirates n’a laissé à personne le soin de dynamiter la course.
Les coéquipiers de Tadej Pogacar ont en effet imprimé un train
d’enfer dans les différentes montées au programme et ont essoré la
concurrence. Wout van Aert a rapidement été distancé et il en a été
de même de Julian Alaphilippe ou Paul Lapeira.

Julian Alaphilippe dit stop

Lâche par le peloton, ou ce qu’il en restait avec seulement une
vingtaine de coureurs, à une soixantaine de kilomètres de
l’arrivée, le double champion du monde tricolore a finalement
décidé d’abandonner à vingt-cinq kilomètres tandis que Tadej
Pogacar s’était isolé en tête de la course avec son coéquipier Ben
McNulty, Quinn Simmons et Louis Barré.

Au final, les deux coureurs d’UAE
allaient lâcher tout le monde et Tadej Pogacar allait finalement
laissé la victoire à son coéquipier, qui levait les bras pour la
première fois sur une course World Tour.

« J’ai vu que Brandon était
très fort. Nous avons réduit assez rapidement le peloton puisque
nous roulions à un très gros rythme. J’ai dit à Brandon que s’il
souhaitait partir il pouvait. Il l’a fait et je l’ai rejoint au
sommet de la bosse. Quand je me suis retrouvé seul, il a fait la
jonction avec moi et ça a été assez rapide, on savait qui allait
gagner. C’est probablement le sprint le plus lent que j’ai fait
dans ma carrière », pouvait expliquer le quadruple
champion du monde à l’arrivée.