Tony Parker, l’énorme coup de théâtre ?

Actuel président de l’ASVEL, Tony
Parker a décidé de se lancer dans une nouvelle carrière
d’entraîneur. Avec déjà un gros poste en vue ?
« Mon rêve, c’est de coacher en NBA. » Tony
Parker a surpris son monde il y a quelques semaines en annonçant
dans L’Equipe son intention de devenir entraîneur. Une
reconversion qu’il avait pourtant exclue après sa carrière de
joueur. Mais l’appel du terrain est visiblement trop fort pour
l’actuel président de l’ASVEL qui, à 43 ans, va tenter cette année
d’obtenir le Diplôme d’État.
Le processus sera long avant de trouver un banc aux Etats-Unis,
même si certains verraient bien « TP » brûler certaines
étapes. Par exemple en intégrant déjà l’équipe de
France ? Pour Jacques Monclar, interrogé par le quotidien
sportif après l’élimination des Bleus contre la Géorgie (70-80) dès
les huitièmes de finale de l’EuroBasket, sa présence dans le staff
serait une bonne chose.
Le consultant de beIN Sports, qui a trouvé que Frédéric Fauthoux
avait manqué de caractère pour sa première campagne à la tête de la
sélection tricolore – « sa niaque était absente, ou en
sourdine », dit-il –, estime que le staff des Bleus était
« sous-dimensionné et trop inexpérimenté, malgré les
qualités de chacun ». « Cela mérite au minimum d’être
renforcé », juge-t-il.
Tony Parker, c’est déjà validé !
Et Jacques Monclar de citer deux noms, dont celui de l’ex-meneur
des San Antonio Spurs, pour mieux entourer « Freddy »
Fauthoux: « Antoine Rigaudeau, qui a eu une éphémère
expérience de coach au Paris-Levallois avec comme assistant… (…)
Autre exemple, l’intégration de Tony Parker, qui se forme au
coaching sous le patronage de la FFBB, pourrait être
intéressante. »
« Je suis ravi qu’il revienne au basket. Il pourrait
apporter ce qu’apportait Kenny Atkinson, cette ‘NBA touch’, à sa
manière, explique le commentateur. Les joueurs le
respecteraient. Cela ne pourrait pas faire de mal à ce groupe. Il
lui faut le temps de se former, mais il connaît tout le monde, n’a
pas le même cursus que tous les mecs du Sud-Ouest en place
actuellement. »
« Les joueurs NBA seront au garde à vous au moins dans
un premier temps, la connexion Spurs avec Boris Diaw (manager
général de l’équipe de France) et Victor Wembanyama sera
évidente », poursuit-il. Pour l’instant, diriger l’équipe
de France n’est pas du tout une priorité pour le quadruple champion
NBA. Mais « sur le long terme, bien sûr »,
a-t-il d’ores et déjà annoncé.
« Actuellement, l’équipe de France est entre de très,
très bonnes mains avec Freddy (…). Mais sur du très long terme,
pourquoi pas. C’est clair que si tu te lances dans cette
carrière-là , un jour, tu auras envie d’entraîner l’équipe de
France, c’est sûr. Mais avant ça, j’ai tellement de choses à faire.
Il faut que j’aie mon diplôme, que je fasse mes preuves, que je
réussisse. C’est tellement loin. »
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