Achraf Hakimi, les explications

Homme fort du Paris
Saint-Germain, Achraf Hakimi bénéficie d’un statut à part dans
l’effectif du club de la capitale. Voici pourquoi.
C’est une formule que l’on entend souvent au sujet des grands
clubs européens : l’effectif est de qualité, et tous les postes
sont doublés ou triplés. Si la première partie est vraie pour le
Paris Saint-Germain, ce n’est pas tout à fait le cas pour la suite.
Il y a un joueur, chez les champions de France, qui est le seul
spécialiste de son poste.
Il s’agit d’Achraf Hakimi. Il y a quelques années, le PSG avait
recruté une doublure pour son latéral droit, Nordi Mukiele, de
retour en Ligue 1 après un passage en Bundesliga. Mais l’ancien
Montpelliérain, prêté la saison passée à Leverkusen, est cette fois
parti du côté de Sunderland. Et pour le remplacer, le PSG a fait un
choix fort. Celui de ne rien faire.
« Quand on a commencé le Championnat la saison passée,
on savait déjà que l’un des postes auquel on n’aurait pas besoin de
se renforcer cet été, ce serait celui d’arrière droit »,
explique ainsi le PSG
auprès de L’Equipe.
Hakimi souffle… en Ligue 1
Achraf Hakimi sort d’une saison pleine qui a fait de lui un
candidat au Ballon d’Or. Il a participé aux 17 matches de son
équipe en Ligue des champions, en ne sortant presque jamais. En
Ligue 1, le Marocain n’a joué que 25 matches sur 34, Luis Enrique
en profitant pour le faire souffler. Et plutôt que d’opter pour un
joueur du profil de l’ancien joueur de l’Inter (il n’y en a pas
tant que ça), le coach parisien aligne à sa place un milieu de
terrain de formation. Warren Zaïre-Emery et
João Neves, le plus souvent, ce qui a son intérêt.
« Quand Warren ou João jouent à ce poste, ça change la
construction, explique une source interne au PSG, toujours
dans L’Equipe. Quand on n’a pas le ballon, on leur demande de
défendre sur la droite mais dans les faits, on a une équipe qui a
le ballon 70 % du temps en moyenne. Et en phase de possession, ils
reviennent dans l’entrejeu, ce qui permet de libérer un autre
milieu pour apporter de la largeur. On devient plus imprévisibles,
ça crée d’autres problèmes à l’adversaire. »
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