Louis Bielle-Biarrey, c’est terminé !

Victime de vomissements
chroniques en match, Louis Bielle-Biarrey pense avoir réglé le
problème. De même, l’ailier bordelais travaille pour éviter les
commotions.
La saison a bien commencé pour Louis Bielle-Biarrey. Comme un
symbole, l’ailier bordelais a en effet été le premier à dégainer,
samedi, face à La Rochelle pour le match d’ouverture de l’UBB.
Servi au pied par Matthieu Jalibert, l’Isérois a lancé les siens
vers une première victoire (23-18).
Auteur d’une saison en or avec en point d’orgue son record
d’essais dans le Tournoi, son titre de meilleur marqueur du Top 14,
le jeune ailier génère évidemment beaucoup d’attentes. Mais le
Bordelais suscite également quelques inquiétudes. Conséquence de
son état de fatigue en fin de saison après avoir été victime d’une
commotion lors du dernier match de la saison régulière en Top 14 ou
de ses vomissements chroniques.
Mais à l’en croire, ses problèmes sont derrière lui.
« C’était la fin de saison, j’étais fatigué et j’ai pris
cette commotion contre Vannes (trois semaines plus tôt,
ndlr). J’ai eu du mal à récupérer et j’ai joué la finale.
Je pensais que j’étais à 100% mais je ne l’étais pas en
définitive », a-t-il confié au sujet de sa finale ratée,
ajoutant: « Je fais plus de renforcement des cervicales
pour prévenir ce genre de choses. »
Louis Bielle-Biarrey continue ses études
« Normalement, c’est réglé. Enfin,
j’espère », a-t-il poursuivi au sujet de ses vomissements
en plein match, indiquant qu’il était difficile de de concilier le
sport de haut niveau et la santé. Et LBB de décrire son
quotidien pour favoriser la récupération entre les matches:
« hydratation, sommeil et alimentation. Le reste, ce ne
sont que des ajustements : s’étirer, faire des bains chauds ou
froids, et ne pas trop sortir en boîte de nuit. »
Et les journées de Louis Bielle-Biarrey sont d’autant plus
remplies qu’il poursuit en parallèle des études de management.
« Lors de mes jours de repos, je vais en cours pendant quatre
heures. Mes parents m’ont toujours mis la pression pour les études.
Je n’ai jamais eu de problème de notes, mais je pouvais être
dissipé (sourire). La sanction, c’était de me faire sauter les
entraînements de rugby », a-t-il
expliqué. Â
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