Le match s’est poursuivi en zone mixte…

En zone mixte après l’exploit de
leur équipe face aux Bleues, des journalistes géorgiens se sont
laissé aller à fêter un peu trop bruyamment la qualification de
Mamukelashvili et des siens. Guerschon Yabusele n’a pas apprécié et
ne s’est pas gêné pour recadrer les intéressés.
La désillusion – colossale – était suffisamment difficile Ã
digérer comme cela pour l’équipe de France pour ne pas en plus en
remettre une couche. Alors que les Bleus se demandaient encore
comme ils avaient pu se laisser surprendre par cette équipe de
Géorgie – dimanche en 8es de finale de l’Euro – qu’ils avaient
toujours battue jusqu’à maintenant (trois matchs, trois victoires
avant la débâcle de dimanche), des journalistes géorgiens n’ont
pourtant rien trouvé d’autre que de célébrer sans se cacher et en
faisant beaucoup de bruit l’exploit de leur équipe quelques minutes
plus tôt, le tout en zone mixte devant les joueurs français, qui
défilaient les uns après les autres pour répondre aux questions de
la presse. Certains, bien que fortement très agacés eux aussi,
n’ont rien dit. Guerschon Yabusele, lui, n’a pas pu se retenir.
Yabusele à un journaliste
géorgien : « Calmez-vous ! »
Et alors qu’il avait commencé à expliquer face aux micros les
raisons qui avaient pu amener les joueurs de Freddy Fauthoux Ã
laisser passer une si belle opportunité de se hisser en quarts de
finale et de rejoindre la Finlande, tombeuse la veille de la Serbie
de Nikola Jokic, le capitaine des Bleus s’est arrêté pour recadrer
les bruyants envoyés spéciaux géorgiens, dont l’un de leurs
représentants venait de hurler au passage de ses héros du jour,
Alexander Mamukelashvili en tête.
« Hé, hé, on est en train de parler ici, calmez-vous ! Vous
êtes journalistes, pas joueurs », a lancé le nouvel ailier
fort des New York Knicks, en jetant un regard noir en direction de
l’un des journalistes en question. L’ex-Sixer, passé au travers lui
aussi dimanche face à la Géorgie, a alors pu poursuivre son
analyse, le « Dacing Bear » pestant notamment contre le
manque de fermeté défensive de l’équipe lors de ce huitième de
finale. « Il fallait que l’on soit plus durs ». Et ne
rien laisser passer, comme Yabusele a su le faire ensuite en zone
mixte. Mais c’était trop tard.
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