3 September 2025 16:45

Bis repetita pour Sinner

Opposé à Alexander Bublik en
huitièmes de finale de l’US Open lundi soir, Jannik Sinner n’a
laissé aucune chance au Kazakh, pulvérisé par le numéro 1 mondial,
qui n’a laissé que trois jeux (6-1, 6-1, 6-1) au quart de finaliste
du dernier Roland-Garros, déjà balayé à Paris en juin dernier par
l’Italien.

Bis repetita pour Jannik Sinner. Trois mois après avoir balayé
Alexander Bublik Porte d’Auteuil, le numéro 1 mondial n’a de
nouveau laissé aucune chance au Kazakh, lundi soir en huitièmes de
finale de l’US Open. Si l’inattendu quart de finaliste du dernier
Roland-Garros, certes déjà atomisé dans deux des trois manches
(6-1, 7-5, 6-0), avait retrouvé un peu d’air pour résister à la
domination de l’Italien à Paris en juin dernier, les retrouvailles
entre les deux hommes, lundi à New York, ont donné lieu cette fois
à une promenade de santé de bout en bout d’un Sinner qui avait
manifestement décidé de remettre les pendules à l’heure après
s’être défait dans la douleur deux jours plus tôt de Denis
Shapovalov au troisième tour.

Contre Bublik, le vainqueur de Wimbledon a en effet fait étalage
de nouveau de tout son talent, au point de ne laisser qu’un seul
jeu dans chaque manche (6-1, 6-1, 6-1) à sa victime du jour, dont
le cas a été réglé en 1h21 de jeu uniquement. Le ton a d’ailleurs
été donné d’entrée lors de ce huitième de finale, puisque le géant
Kazakh, qui n’avait encore pas été breaké depuis le début du
tournoi, a cédé son engagement d’entrée, puis une deuxième fois
dans la foulée.

Bublik à Sinner :
« T’es tellement fort, c’est fou ! »

Malheureusement pour le 24e mondial, qui n’a même pas pu compter
lundi sur son service (treize double fautes dont une sur la balle
de match et deux aces seulement) pour éviter la déculottée qui se
profilait, le scénario allait inlassablement se répéter. Le public
l’a bien compris. Et quand Bublik, mené 4-0 dans le premier comme
dans le troisième set, a (enfin) marqué son premier jeu de la
troisième manche, il lui a réservé une ovation. Une maigre
consolation pour le Kazakh, qui a repris la foudre tout de suite
après.

« T’es tellement fort, c’est fou ! » a lancé le vaincu
à son bourreau au filet après la balle de match. A l’aube de
retrouver son compatriote Lorenzo Musetti en quarts, Sinner semble
plus que jamais parti pour se frotter une nouvelle fois en finale à
son meilleur ennemi Carlos Alcaraz.

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