Béziers en plein chaos !

Nommé directeur général du club
de Béziers (Pro D2) début juillet, Christophe Chollet aurait déjÃ
été écarté, à en croire le Midi Libre. Le désormais ex-manager de
l’ASBH avait été enrôlé pour épauler l’Anglais Rory
Teague.
Si le championnat de Pro D2 a déjà repris ses droits, la semaine
dernière avec une lourde défaite (55-36) pour les Biterrois sur la
pelouse de Biarritz en ouverture de la saison, du côté de Béziers,
il est toujours davantage question d’extra-sportif que de sportif.
Un nouveau et énième épisode vient même de venir s’ajouter Ã
l’interminable feuilleton qui anime l’ASBH depuis la reprise.
Ce dernier opus en date a d’ailleurs tout de symptomatique des
nombreux rebondissements venus secouer Béziers ces dernières
semaines. Deux mois après avoir posé ses valises dans l’Hérault, le
nouveau directeur général du club ne l’est ainsi déjà plus.
Midi Libre nous apprend ainsi que Christophe Chollet,
puisque c’est de lui qu’il s’agit, nommé le 7 juillet dernier,
aurait été écarté au lendemain de ce déplacement à Biarritz.
À l’origine, le désormais ex-manager de l’ASBH avait été enrôlé
pour épauler au sommet de la pyramide l’Anglais Rory Teague,
lui-même nommé par les nouveaux propriétaires du club – le fonds
d’investissement irlandais Strangford Capital, qui avait racheté
Béziers en novembre 2024 – après que le Néo-Zélandais Andrew
Mehrtens et le Sud-Africain Bobby Skinstad, les deux anciennes
légendes du rugby mondial et nouveaux co-présidents, ont décidé de
se séparer de Pierre Caillet, pourtant manager de l’ASBH depuis
2021.
Chollet avait pourtant été
présenté comme un « acteur
incontournable »…
À l’époque, la nouvelle direction semblait faire pleinement
confiance à Chollet, alors présenté comme un « acteur
incontournable pour accompagner le club dans ses ambitions,
structuration et développement futur » et à qui il avait
été souhaité « pleine réussite dans ses nouvelles
fonctions, avec la conviction qu’il saura poursuivre le
développement de l’ASBH avec rigueur, passion et fidélité aux
couleurs rouge et bleu. »
De l’eau a visiblement coulé sous les ponts depuis. Et les
ambitions de ce nouveau Béziers de retrouver l’élite dans les cinq
ans ont peut-être déjà pris du plomb dans l’aile.
Comments 0