Bourdon-Sansus motivée pour son retour parmi les Bleues

Pauline Bourdon-Sansus a dû ronger son frein.
Après avoir critiqué l’arbitrage dans le cadre du championnat de
France, la demi de mêlée aux 66 sélections avec le XV de France
féminin n’a pas eu droit à de la clémence. Suspendue pour deux
matchs par la commission de discipline de la Fédération Française
de rugby (FFR), elle n’a pas pu prendre part à la répétition
générale manquée face à l’Angleterre puis à l’entame de Coupe du
monde des Bleues réussie face à l’Italie le week-end dernier.

Titularisée par Gaëlle Mignot et David Ortiz dans le cadre d’une
large revue d’effectif pour affronter le Brésil, la Toulousaine ne
cache pas aborder cette rencontre avec envie. « Ça faisait
deux matchs que j’étais un peu sur la touche. Mais aujourd’hui,
j’ai beaucoup d’excitation, a-t-elle confié dans des
propos recueillis par le site spécialisé Rugbyrama. J’ai
envie d’emmener toute mon énergie à l’équipe et il me tarde
vraiment de commencer cette Coupe du monde. »

Bourdon-Sansus : « A nous de ne
pas tomber dans le piège »

Si elle ne cache pas craindre de manquer de rythme, Pauline
Bourdon-Sansus compte sur le travail fait lors des dernières
semaines pour vite se mettre à la page. « On a fait une
bonne préparation, donc je n’ai pas de doute sur le rythme qui
devrait revenir rapidement, a confiée la demi de mêlée
tricolore. C’est plutôt bien de commencer contre le Brésil pour
vraiment se mettre en jambes et pouvoir continuer pleinement la
compétition ensuite. » Face à un adversaire méconnu, dont c’est la
première participation au tournoi, la native de Limoges s’attend à
voir les Brésiliennes « mettre beaucoup d’énergie, de combat » et
prévient ses coéquipières.

« A nous de ne pas tomber dans le piège et de dérouler
notre jeu pour scorer un maximum, ajoute Pauline
Bourdon-Sansus. C’est ce qu’on s’est dit toute la semaine.
On veut vraiment marquer les esprits pour montrer qu’il
faut faire attention à l’équipe de France. » Pour cela,
les Bleues devront éviter de surjouer ou de « jouer à la ‘baballe’
», comme l’a confié la demi de mêlée. Le message est passé.