Très lourdes accusations chez les Bleues !

Le pari tenté par le sélectionneur tricolore a donc échoué.
L’ancien adjoint d’Hervé Renard avait en effet décidé d’écarter
Wendie Renard et Eugénie Le Sommer. Une mise à l’écart difficile à
vivre pour l’attaquante de 36 ans, partie au Mexique cet été où
elle fait le bonheur de Toluca.

« Ça a été très dur à encaisser. C’était très difficile
sur le moment. J’ai eu de l’incompréhension, de la déception. Oui,
c’était dur. On oublie souvent dans ces moments-là le côté humain.
Et on ne se dit pas comment une joueuse, elle va se sentir après
ça. Surtout comment ça s’est fait », a-t-elle ainsi
confié dans les colonnes de L’Equipe.

Eugénie Le Sommer ne comprend pas

« Je me suis sentie très trahie, a-t-elle poursuivi.
Les choix, on ne les discute pas. Je ne les ai jamais discutés,
d’ailleurs. Je me suis sentie trahie parce que j’avais donné ma
confiance. Je ne pensais pas que ça allait arriver comme ça. Je ne
m’y attendais pas. J’estimais qu’à 36 ans, avec tout ce que
j’avais vécu avant, qu’on aurait pu avoir une relation plus honnête
et plus transparente. »

Et la décision de Laurent Bonadeï a été d’autant plus difficile
à encaisser pour Eugénie Le Sommer qu’elle comptait parmi le
« groupe de leaders » mis en place par le
nouveau sélectionneur. « Je me dis pourquoi, en fait? On a
beaucoup œuvré avec Wendie, nous sommes allées négocier les primes
pour l’Euro. On se dit que c’est bizarre et c’est pour cela que je
suis dans l’incompréhension », a-t-elle encore
souligné.

La Bretonne est revenue sur les conditions de cette mise à
l’écart. « Ç’a été un coup de fil de 3 minutes, a-t-elle
expliqué. La raison, c’était qu’il préparait la Coupe du monde de
2027. Ce sont les explications que j’ai eues. Après, je ne sais pas
si c’est vrai, si ce n’est pas vrai. Sur le moment, j’étais
tellement choquée. C’était très court. Je ne pensais même pas qu’on
pourrait me le dire comme ça au téléphone. Ça fait partie de
l’histoire maintenant. »